lundi 26 juin 2017

La Turquie (suite)

Notre séjour se poursuit et de Pammukale nous revenons sur la côte de la mer Égée.  

Une nuit à Selçuk, une communauté rurale de 28 000 habitants où l'on séjourne si on a l'intention de s'éterniser sur le site d'Éphèse. 

Selçuk domine par ses nids de cigognes plantés sur les arches de son aqueduc byzantin, sa basilique Saint-Jean, sa forteresse rénovée et son marché du samedi.  Chanceux, nous sommes samedi.  On commence la journée par une  première visite dans un marché turc.   




Le marché regorge de vêtements, de souliers, de tissus, de fruits et légumes, de trucs de cuisine, de machinerie agricole etc.....  À notre grande surprise la Turquie est très agricole.  L'abondance des produits frais nous fait saliver et les têtes de pioche nous surprennent.  Je vous épargne les faucilles, les haches et les coutelas.....
De la forteresse, vue sur les champs de culture et arbres fruitiers autour de Selçuk, un beau patchwork.

Sur les ruines de la basilique St-Jean, la tombe de St-Jean, qui, selon l'histoire, vécut à Éphèse avec la Vierge Marie...
Éphèse, une des cités portuaires de la période greco-romaine, nous impressionne avec sa voie des Curètes recouverte de marbre et ses maisons en terrasses, le quartier des gens fortunés. Éphèse fut la capitale de l'Asie romaine et a compté 250 000 habitants.   Seulement 20% du site fut fouillé et c'est déjà immense.  On a peine à s'imaginer l'ampleur que devait avoir cette ville.  
La bibliothèque de Celsius, fut érigée en 114 de notre ère.  Elle contenait 12 000 rouleaux classés dans des niches murales.  Francine, c'est pour toi cette photo.

Nous passons par les maisons en terrasses.

Les latrines à l'époque des romains.  

Nous passons aussi par d'autres sites antiques.  Priène, Milet et Didymes, d'autres villes portuaires de moindre importance qui nous font parcourir l'histoire et voyager dans le temps.  
Depuis, les ports se sont envasés et ces sites sont à quelques kilomètres de la mer.
Dans le petit théâtre de Priène, je profite d'une première loge.   Lorsqu'on se glisse les doigts dans les empreintes de pattes de lion sur ce siège de notable, on tente de s'imaginer le quotidien  durant ces siècles.  

Lac Bafa

Le lac Bafa n'est qu'à 50 kil. de Didymes.  On décide d'y aller par curiosité, car situé un peu hors des sentiers battus.  Kapikiri, un petit village traditionnel est construit sur le site antique d'Héraklia, dont les ruines sont parsemées un peu partout sur les collines.   Héraklia, faisait aussi partie des villes portuaires le long de la côte Égéenne.  Avec l'ensablement, la mer est devenue un lac fermé contenant 50% d'eau salée, qui en fait un habitat riche à explorer pour les amoureux de la nature.  Nous nous sentions à l'autre bout du monde.  

Nous sommes en fin de journée, les vaches entrent au bercail, c'est l'heure de la traite.

Oui, c'est bien un tapis turquie dans l'enclos à vache.

Fin de journée au lac Bafa, une grande quiétude y règne et pas de bateau moteur sur ce beau plan d'eau.

Ici se sont les poules qui s'alimentent dans les restos et non les chats.

On quitte Didymes, et nous mettons le cap sur Bodrum.  Nous contournons la péninsule de Bodrum.  En route, on s'arrête à Gümüslük, l'antique Myndos.  Le petit port est charmant et a échappé aux constructeurs immobiliers. Il faut se le dire, la péninsule de Bodrum n'est pas très jolie, que des constructions de masse en ligne droite et sans charme.

À Bodrum, Méridien mouille aux pieds du château Saint-Pierre.  Bien oui, un autre château construit par les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean.  Du bateau la vue est imprenable sur le château et du château la vue est imprenable sur Méridien. Le château rénové abrite un magnifique musée d'Archéologie sous-marine où on a passé un bon moment.

Bodrum, est une immense station balnéaire.  On dirait le quartier général de la gület.  Il y en a des centaines d'amarrées le long des quais qui n'attendent qu'à partir en croisière faire, comme on dit ici : " le voyage bleu".  C'est-à-dire un circuit de 3-4 jours le long de la côte turque.  Construit en bois ces goélettes sont très élégantes sur l'eau.

À Marmaris depuis bientôt trois semaines, on s'enlise direz-vous.  Mais non, c'est une question de sécurité où laisser Méridien durant notre visite au Cappadoce.  
À suivre.  



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