samedi 28 avril 2012

En mode retour - le 13 avril 2012

La traversée de Montserrat vers les Saintes ne fut pas de tout repos.  Dix heures de navigation.  Du vent la moitié de la route, le reste au moteur tout en se faisant bien balloter par des vagues bien présentes.    
Aux Saintes on récupère notre nouvelle acquisition que Jean, d’Océane a eu la gentillesse de nous rapporter de St Martin.  Voir photos à la fin du texte.

Le mouillage des Saintes étant très rouleur, on quitte vers la Dominique avec Gobe Sous et Océane.  Une belle traversée sans histoire et nous mouillons devant Roseau.  ­­Nous y retrouvons, Tenace, Absaroque, Sea Kite, Cigale et faisons connaissance avec Umialtak, une jeune famille qui a traversé l’Atlantique à l’été 2011 pour revenir sur les Antilles en à la fin de 2011.  Il y en a de plus braves que nous n’est-­ce-pas?  J’ai mis l’adresse de leur site Web tout au bas de ma liste de blogues.  Karine et Bernard je pense que cela pourrait vous intéresser.
Toujours est-il qu’avec cette joyeuse bande de navigateurs nous retournons faire la ­­­­­randonnée du lac Bouillante.  Et oui, une deuxième fois en deux mois.  Je vous épargne l’album photos, mais je n'ai pu résister à la photo traditionnelle.  
Pour certains, c’était une première expérience, pour nous la piste nous apparaît plus facile qu’en janvier et on en profite pour admirer davantage le paysage.  Le lendemain, c’est la grande forme et nous tentons de nous rendre aux chutes Victoria. 
Nous nous rendons au terminus d’autobus d’où partent les autobus vers Delice, village où sont les chutes.   On nous avait mal informé, l’autobus ne quitte pas de ce terminus et on nous envoie d’une station à l’autre.  Roseau c'est grand comme ma main.  Au bout d’une heure, nous revenons presqu’au point de départ (quatrième station) pour finalement prendre l’autobus vers Delice.  L’autobus s’arrête à Petite Savane, village à cinq kilomètres avant Delice.  On nous dit qu’on peut avoir un lift sur la route. 
Bien entendu on n’a pas eu de lift entre Petite Savane et Delice et nous marchons le 5 kilomètres sous un soleil de plomb, sur une route de bitume en lacet qui monte jusqu’au ciel….. Arrivés au ciel on redescend la route en lacets jusqu’au niveau de la mer.  Petit lunch au bord de la mer et on poursuit vers Delice.  On arrive vers 13:30, on nous dit qu’il faut retourner sur nos pas pour se rendre aux chutes.  Le temps nous manque.  Nous n’aurons pas suffisamment de temps c'est-à-dire - revenir sur nos pas, faire la randonnée qui fait environ deux heures et reprendre l’autobus à l’horaire douteux vers Roseau.  Les gens du village nous disent qu’un autobus vient conduire des étudiants vers 14:30.  Il arrive à 14:45 et le chauffeur nous dit qu’il ne retourne pas sur Roseau, qu’il est le dernier autobus de la journée, qu’il habite Delice et c’est la fin de sa route.  Mais……. pour nous rendre service il nous ramène à Roseau pour 50.00EC (soit 20.00US).  On discute en lui laissant savoir qu’il se moque de nous – le trajet de Delice à Roseau est 20.00EC pour deux.  On peut prendre le risque d’attendre un autre autobus, mais l’heure avance et nous sommes dans la Dominique profonde.  Nous n’avons que quelques secondes pour réfléchir, alors on monte.  On sait très bien qu’on se fait avoir.  De plus il nous paye toute une course.  Il roule à toute allure, frôle de près un cycliste et un piéton.  Les gens aux haltes d’autobus lui signalent d’arrêter mais il continue sa course – pour nous effrayer j’imagine!!!!  A Roseau nous descendons et il poursuit sa route vers le terminus pour reprendre son circuit vers Delice.  Une fois de plus on s’est fait arnaquer avec les fichus autobus locaux.  Cela avait aussi été le cas lorsque nous y sommes passés il y a deux ans.  On en conclu que lors de notre prochain passage, nous ferons comme en janvier, on louera un véhicule, au diable le transport en commun.     
Une belle traversée sans histoire sur la Martinique.  De belles randonnées avec les bateaux copains sur des pistes que nous connaissons déjà mais qui sont toujours agréables à refaire.  Nous y passons du bon temps, puis Méridien met le cap sur Ste Lucie et s’y accroche les coques plus longtemps que prévu.  Entre autres, on termine le calfeutrage des fenêtres que nous avions commencé l’an dernier et le capitaine change le scellant aux joints de pont.  On fait également réparer une vingtaine de petites fissures dans le gel coat sur le pourtour du trampoline.  Ce qui veut dire poncer les fissures et refaire le gel coat.  Un séjour de trois jours à la marina et c’est réparé.  Heureusement il n’y a pas d’infiltration d’eau sous les fissures.  Le travail n’est pas parfait mais le capitaine est tout de même satisfait – on ne peut tout de même pas faire du neuf avec du vieux. 
Entre ces travaux, nous en profitons pour faire du social avec les nombreux bateaux copains. 
Plusieurs bateaux copains quittent et le congé de Pâques se pointe.  Nous célébrons le souper de Pâques en compagnie de Dame Licorne et de 1ière Escapade.  Et oui nous avons même bouffé du Jeannot Lapin en chocolat et même pas de sablr e entre les dents.  Quelques jours plus tard nous mettons le cap sur Bequia.
Nous sommes vraiment en mode retour ce qui signifie : fin de la saison.  Retour sur Grenada Marine pour une troisième année.  Méridien retourne au sec le 4 mai et nous rentrons sur Ottawa le 13.                 

 Depuis l’achat de la génératrice, on se paye de beaux concerts Honda, question de recharger le parc de batteries trrrrrrrtrrrrrtrrrr....
 

La bande de joyeurx navigateurs sur la piste du lac Bouillante 
  

Descente du ciel vers la mer
 

Migrateur (le petit frère de Méridien) et capitaine Réjean, reprennent la route vers la Grenade 



Une randonnée dans Castries avec les bateaux copains - on ne passe pas inaperçus


On s'arrête devant la résidence du gouverneur
 


Apéro avec Clodie et Gilles à bord d'Alliance Ciapy
 


Apéro à bord de Méridien, les capitaines sur le pont...  


...les amirales dans le cockpit

Réparations des fissures



Ca progresse!



On célèbre Pâques avec Carol, Lucie et Marc Antoine