vendredi 23 septembre 2016

Symi

L’avant dernière île avant notre point de chute final sur Kos.  Symi, compte environ 2 500 âmes et on dit que Gialos, son seul village, est le plus beau petit port de Grèce.  On nous sert ce qualificatif à chacun des petits ports d'importance, alors puisque nous en sommes à notre 32e île, la barre est très haute.  Gialos est tout de même un charmant petit port avec ces petites maisons colorées de style vénitien tout autour du port.  L’île est bien desservit par les traversiers et attire beaucoup de touristes d’une journée en provenance de Rhodes, ce qui occasionne un va-et-vient continu de bateaux et pour les “liveaboard” que nous sommes, pas très reposant.  Nous y avons préféré Pedi, sa baie voisine, un petit port de pêcheurs, un peu moins charmant à l’oeil mais tellement plus paisible ainsi que la baie de Panormitis, située à l'opposée de Gialos et offrant un mouillage de tout repos.
L’île est un gros caillou montagneux et désertique.  Gialos est le seul village d’importance et l’île se vide le mois de novembre venu.   Une commerçante nous disait toutefois qu’elle et plusieurs autres familles y passent l’hiver et en profitent pour se reposer et refaire le plein d’énergie car la saison estivale est très épuisante pour ces travailleurs de l’industrie touristique.  Nous y avons passé plusieurs jours et avons bien aimé cette petite île à la frontière de la Turquie.

Au mouillage dans la baie bien protégée de Panormitis  où nous en profitons pour faire des travaux sur Méridien.  L'ambiance y est monastique.  

Le clocher de la petite église St-Michel (patron de Symi) est de toute beauté et carillonne  tout au long de la journée.


Le soir venu, il est de feu.  



Aux  fervents de la simplicité volontaire, les cellules du monastère sont à louer aux touristes.  
Autour du port de Gialos

Heureusement, les pêcheurs ont toujours leur place dans le petit port.
Bien qu'on en trouve partout en Grèce, Symi est renommée pour ses éponges.  

Serge, une tite maison à Symi, qu'en dis-tu?  Moins de rénovation que celle à Sikinos!

mardi 13 septembre 2016

Rhodes

Avant de s’amarrer une semaine à la marina de Rhodes, nous passons quelques jours dans la baie de Lindhou au pied de l’acropole de Lindos.  Du cockpit, la vue sur l’imposante colline est impressionnante.

Les ânes qui montent les touristes à l'acropole, nous rappelle Santorini et le labyrinthe des ruelles dans Lindos, les souks marocains.  Le village se résume à un dédale de boutiques débordant de souvenirs grecs fabriqués en Chine, très peu pour nous…et on ne savait pas encore ce que Rhodes nous réservait.  N'empêche que le site et l'histoire de ce site reste un incontournable pour le touriste.

Vue du cockpit sur l'acropole de Lindos en fin de journée.
La restauration des ruines de la civilisation hellénistique - 200 av. J.-C....
... de l'époque byzantine...
...et de l'époque des Croisés est impressionnante.  Les Italiens qui ont occupés la Grèce de 1912 à 1948 ont grandement participé à la restauration de ce site ainsi que de nombreux autres en Grèce.   
La plage au pied de l'acropole, dans la baie où nous sommes ancrés est très organisée.  Le mois d'août est vraiment fou tellement les touristes sont nombreux.

Bien qu’elle soit toujours en “working progress” depuis quelques années, la nouvelle marina de Rhodes peut accueillir des centaines de plaisanciers.  À 15 minutes de marche du centre, elle offre le confort et la tranquillité que le port de Mandraki situé devant le vieille ville, ne peut garantir - que voulez-vous “charter et big yacht oblige”.    

Dans la vieille ville forteresse de Rhodes, la panoplie de boutiques et de restaurants est sans fin.  Le mercantilisme à son meilleur.   Il faut donc faire abstraction de cette orgie touristique en s’éloignant de l’immense usine - “made in China” et aller arpenter l’arrière cours de la vielle ville.  Contrairement aux citadins de Dubrovnik en Croatie et de Valletta à Malte, les gens habitent encore la vieille ville, ce qui lui donne une âme et un brin d'authenticité.  Déclarée depuis 1989, au patrimoine mondial de l'Unesco, tenter une rénovation doit être tout un casse-tête.  C'est surement la raison pour laquelle se côtoient de belles maisons rénovées et d'autres en ruines. C'est tout de même très plaisant d'y déambuler et d'y voir les gens vivre leur quotidien dans un décor d’époque médiévale dans une rue et  Ottoman dans une autre.

Le tour de l’île fut aussi fort agréable.  Une chaîne de montagnes où de nombreux plateaux d’arbres fruitiers, de vignes et d’oliveraies assurent une partie de l’économie locale.  Et quel plaisir, sur la route des vins de découvrir des chais où les vignerons se font un plaisir de nous faire déguster l'élixir de leur île.  Monastères, chapelles, châteaux agrémentent ici et là de magnifiques points de vue et les plages aux eaux limpides tout autour de l’île ne cessent d’attirer les touristes dans la capitale du Dodécanèse.  Bien que nous avons bien aimé Rhodes, ce retour à la civilisation touristique nous fait que mieux apprécier les plus petites îles qui sont à notre avis beaucoup plus authentiques, charmantes et tranquille.


L'entrée du port de Mandraki, devant la ville forteresse.  La légende veut que la statue de bronze du Colosse de Rhodes, haut de 32 mètres édifiée sur ces colonnes accueillait les bateaux entrant dans le port.
Une des nombreuses entrées dans la vieille ville.

L'entrée du Palais des Grands Maîtres construit par les Chevaliers de l'Ordre de St-Jean.
La cours intérieure du palais
Une pièce du Palais.  Une douzaine du genre ont été remises à neuf, mais aucun renseignements n'est donné quant à leur utilisation.  


La rue des Chevaliers, a gardé sa touche médiévale
La promenade autour des remparts se termine sur un théâtre plein air.  


Dans les rues non achalandées de la vielle ville











Il y a encore quelques mosquées vides. 
Les plages sont rarement que de sable, il y a toujours de la gargote, question de mettre à l'épreuve ses "reef runners"

Sur la route des vins
Monolithos, un autre vestige de l'époque des Chevaliers.