samedi 26 mars 2011

C’est la faute à Céline – le 26 mars

Ca y’est l'énigme est résolue. Nous savons maintenant pourquoi les Français nous surnomment les caribous. C'est grâce à Lucie et Marc-Antoine de Dame Licorne qui se sont eux aussi fait traiter de caribous et qui ont demandé : Pourquoi un tel surnom?

Paraît-il que durant ses spectacles en France, notre Céline national parlait des caribous. Étant donné que je ne suis pas un fan fini de Céline, j’ai fait une petite recherche sur Google et trouvé une parodie de Laurent Gerra (humoriste Français) qui se - paye la tête de Céline et R’né - Couillou le Caribou. Je présume que c’est donc relié à son spectacle. Peux importe les menus détails, si on nous traite de Caribou… c’est la faute à Céline….

mardi 22 mars 2011

Le carnaval de Fort de France – le 15 mars

Le mouillage de FDF est plein à craquer. Le capitaine trouve un espace et nous ancrons. La Grande Parade est en branle, alors sans perdre un instant l’annexe est à l’eau et nous filons sur le front de mer. Beaucoup d’énergie et de fébrilité se dégagent des milliers de carnavaliers en fête.

Les groupes à pieds de toutes sortes, de superbes costumes, des chars allégoriques, des méga-camions munis de système de son diffusant les décibels au delà de la norme, et Vaval que tout le monde attend. Vaval est le roi du carnaval. Chaque année il fait peau neuve - selon un thème choisi. Cette année c’est « Fésbouk », (lire=Facebook) un Vaval à l’effigie d’une Martinique branchée.

Le carnaval est la célébration la plus importante de l’année. On m’a dit que les Martiniquais triment dure toute l’année et se lâchent lousse durant les jours gras. Congé de trois jours où tout fonctionne au ralenti. Le carnaval se termine le mercredi des cendres – grand jour de deuil – on tue Vaval.

Quatre jours de défilés. Les vidés débutent en milieu d’après midi (Island time) et se terminent à la nuit tombée. De retour sur Méridien nous entendons jusque tard dans la nuit les fêtards continuer la fête.

La Grande Parade, le dimanche ; les mariages burlesques, le lundi; les diables rouges le mardi; le blanc et noir le mercredi des cendres, occasion pour les veuves de Vaval de le pleurer en prévision de sa mort certaine à la cérémonie de clôture. Des vidés pyjamas se tiennent le mardi gras à 5:00AM, mais trop tôt pour nous.

Je dois mentionner qu’avec mes lunettes de nord américaine vivant dans une société hyper-organisée, il règne ici un manque de rigueur et de discipline, (disons qu’un défilé bien organisé pourrait se faire en trois heures, ici c’est cinq et plus). Que voulez-vous, c’est le rythme des îles - on en fait fi, c’est ce qui en a fait le charme. La météo était belle, la Lorraine bonne et nous avions tout notre temps. De plus, quelques unes de ces journées furent passées en bonne compagnie de bateaux copains.

lundi 14 mars 2011

Crève Cœur, canal Beauregard et plages sauvages

Roxanne partie, au diable le lavage et le ménage, il faut combler le vide et une randonnée nous mène au Piton Crève Cœur dans l’arrière pays, à quelques kilomètres de Ste Anne. Une petite montée de 180m dans la forêt sèche et nous atteignons deux promontoires nous offrant de superbes vues : sur le Cul de Sac Marin et la Baie des Anglais.

Quelques jours au Marin à faire nos petites affaires et nous partons deux jours. Première journée : objectif : randonnée au Canal de Beauregard, dans le secteur nord de l’île. Un autre rendez-vous manqué de l’an dernier - maintenant coché.

Ce canal construit en 1760, alimentait les distilleries du Carbet et de St Pierre. La promenade de 4 km se fait sur le mur de soutien du canal, environ 18 pouces de large, accroché à flan de morne entre Fonds St Denis et le Carbet. D’un coté le canal et de l’autre le vide. Wow!!! Du jamais vu pour nous.

Après cette randonnée nous nous arrêtons au Centre de Découverte des Sciences de la Terre, à St Pierre. (Roxanne, il n’y avait pas de conférence cette fois-ci, tu aurais grandement apprécié). Nous y avons vu de très beaux documentaires sur le volcan et la situation actuelle de Montserrat, le volcan Kick Em Jenny (un volcan sous marin actif au nord de la Grenade que nous devons contourner à chacun de nos passages) et un dernier sur l’éruption de la Montagne Pelée - d’hier à aujourd’hui.

Deuxième journée : le sud de l’île. Une tournée des plages sauvages de la côte Atlantique et nous partons sillonner l’arrière pays au gré des mornes et des ravines. Des points de vue à nous couper le souffle et des routes en lacet sans fin. On se dit : Heureusement qu’il n’y a pas d’hiver ici, car un chasse-neige ne tiendrait pas la route… C'est aussi bien plaisant de voir les bourgs (Anse Mitan, Anse à l'Ane, Trois Ilets etc) de la route et non des mouillages.

Dans le cadre des activités du carnaval, le bourg du Marin tient le lendemain le Marché PAIL (Produits de l’Artisanat et de l’Industrie Locale). Nous en faisons le tour et assistons aux prestations, c’est très sympa, une grosse fête de village, ou tout le monde se connaît sauf les touristes. Les gens nous disent qu'il faut voir le carnaval à Fort de France.

Qu'à cela ne tienne - De retour sur Fort de France.

mardi 8 mars 2011

Balata et la Pelée – le 2 mars 2011

Roxanne arrive et nous voilà à bord de l’autobus #25 - direction Balata. Quel beau jardin botanique wow, wow et re-wow!!!! Les jardins de Balata, jardin botanique, à tout juste 10 km de FDF - en pleine forêt tropicale. Très manucuré, mais de toute beauté. Vous en jugerez par les photos.

De retour à FDF nous montons dans la 421 - direction Dillon, visiter sa rhumerie. Quelle attrape touriste. Bien que la Dillon s’annonce avec visite de la rhumerie - niet. Il n’y a qu’une boutique de vente. La vendeuse a tout de même l’honnêteté de nous dire que Dillon continue de s’annoncer avec une visite de la rhumerie afin d’attirer les touristes dans sa boutique. Depuis 2006, elle n’offre plus de visite - le site n’est qu’un entrepôt - la distillation se fait chez Depaz. La stratégie fonctionne car André et Roxanne font des achats.

En route vers Ste Anne nous nous arrêtons à Grande-Anse d’Arlet (qui est une de nos anses préférées). La houle du nord est démontée et les rouleaux déferlent sur la plage. Roxanne ne peut résister aux vagues. La matante décide d’y aller de plus belle et se farcie une double et même triple culbute vrillée, avec la margoulette qui lui abouti sur un fond de sable durci – sans compter les gorgées d’eau ingurgitées. Toute une fouille…qui fut sans conséquence et qui nous a bien dilaté la rate.

Question de s’endurcir les mollets pour l’ascension de la Montagne Pelée¸ nous allons à la Savane des Pétrifications et poussons la randonnée jusqu’à l’anse Trabaud. En fait de beauté, cette plage surpasse celle des Salines – moins accessible, donc moins de monde – une belle beauté sauvage. Lyne et Diane, vous auriez aimé….

Le summum de la semaine - l’ascension de la Montagne Pelée. Notre rendez-vous manqué de l’an dernier est maintenant coché. Nous avions monté la Montagne Pelé il y a environ 20 ans dans ces mêmes conditions – brouillard total. L’an dernier, lors de notre arrêt à St-Pierre nous devions en faire l’ascension. Vous vous souviendrez que l’annexe s’était abîmé au quai de St Pierre et nous avions quitté en catastrophe.

Ce fut une belle montée qui offrait un peu de difficulté avec brouillard intense et vent à écorner les bœufs - fort dangereux à certains endroits. Nous sommes toutefois descendus dans la caldeira, un cran de plus qu’il y a vingt ans. Les belles journées sur cette montagne se comptent sur les doigts de la main. Une bonne fatigue nous accompagnait au retour. Retour qui s’est terminé chez Ti-Toques – une bonne table au Marin.

Roxanne nous quitte et nous tentons de combler le vide de sa visite. La montagne Pelée nous a laissé sur notre faim, d’autres randonnées s’annoncent et le carnaval se pointe à l’horizon.