mercredi 30 décembre 2009

NOS MEILLEURS VOEUX POUR LE NOUVEL AN

C’est toujours de St-Martin que Méridien vient vous offrir ses meilleurs vœux de Bonne Année 2010. Nous vous souhaitons une belle soirée de fin d’année et fêter bien le Jour de l’An. Une année 2010 remplie d’amour et de bonheur. Que les projets qui vous tiennent à cœur se réalisent, et surtout garder la santé, en santé on peut tout réaliser.

Ghyslaine et André

mercredi 23 décembre 2009

JOYEUX NOËL DE SAINT MARTIN

Mériden veut partager avec vous la parade du Père Noel ou plutôt le char allégorique du Père Noël, dans les rues de Marigot. Mais on se questionne sur la taille de Rudolph, est-ce la chaleur des îles, une transformation génétique….qu’en pensez-vous?

C’est sous le soleil de St-Martin que nous vous offrons nos meilleurs vœux. Un très Joyeux Noël bien au chaud dans le confort de vos foyers à célébrer en famille et entre amis. Il faut se gâter et surtout profiter de ces bons moments partagés avec ceux qu’on aime. Nous pensons à vous et vous embrassons bien fort.

Ghyslaine et André

dimanche 20 décembre 2009

16 décembre au 18 décembre – St John, USVI à Virgin Gorda, BVI à St Martin

Un saut aux douanes à San Cruz et remontons incognito à travers les BVI jusqu’au nord de Virgin Gorda. La route se fait au moteur, car on a le vent dans le pif. Il faut remonter les BVI afin de partir le plus au nord possible. Il faut comprendre que les alizés soufflent de l’est. En partant de St John, il faudrait mettre le cap E donc ce serait la bataille contre les vagues pour toute la route. En partant du nord des BVI nous gagnons quelques degrés vers le sud et la distance est moins longue. Les vents doivent diminués (15-20 nœuds) vers le 17-18 et devraient souffler un peu du ENE. Ce ne sera pas un passage idéal, mais c’est une bonne fenêtre - le capitaine dit que c’est un go pour le 17 en fin de journée. Crise en la demeure. Le 16 au soir deux des organes vitaux de Méridien tombent en panne. Pour quelle raison - aucune idée. CODE LOCK s’affiche sur les écrans de la sonde et du loch. Pas de vitesse, ca peut toujours aller car l’écran du chart plotter donne la vitesse sur le fond, mais pas de profondeur, c’est du plus haut risque. Le capitaine taponne un bout de temps sur les instruments et fait quelques appels par Skype chez Raymarine, qui l’informe que la seule solution est d’expédier les ’unités aux USA – ca devrait prendre 3-4 semaines. Pas question de passer un autre mois ici.

Je regarde donc dans le guide et sur la carte comment se négocie l’’approche de St Martin. L’approche à Marigot nous apparaît sans aucune difficulté, tel que récif etc… Je suggère donc de mettre le cap sur St Martin. On sait que St Martin est mieux équipé que les BVI pour régler notre problème. S’il faut passer un mois ici, c’est ce que nous avions prévu de toute façon. Les déplacements seront seulement plus restreints.

Nous n’avons que 77mn à parcourir. Le capitaine est d’accord et décide de partir à 14 :00, la pas capitaine suggère 16;00. On lève l’ancre à 14:00. Quitter Virgin Gorda sans loch ne pose aucun problème. Nous passons devant Necker Island, île appartenant à Richard Branson, M. Virgin Atlantic Airways et Virgin Records. Il faut dire que Virgin Gorda est aux BVI ce que St Barths est aux îles Françaises. Endroit où sont les méga yatchs et les gens riches et célèbres – bon voilà que je m’égare.

La traversée se passe bien sauf que le vent souffle en bonne partie entre 20-25 nœuds, mais plus NE que prévu, donc bonne nouvelle La traversée s’est bien passée, sauf, qu’avec ce vent, Méridien roulait à une vitesse folle et on a du réduire les voiles… alors à compter de 23;00 on voyait la luminosité de St Martin et Anguilla dans le ciel, bien que le capitaine disait que c’était un paquebot. Le bateau est passé et la luminosité était toujours là. Pas un autre paquebot….dit-il. Imaginer à compter de 1:00 du matin on voyait déjà les lumières. d’Anguilla et de St Martin. La crainte était donc d’arriver trop tôt, raison pour laquelle nous avons réduit les voiles. Nous sommes entrés dans la baie de Marigot à 6 :30 avec une nouvelle expérience à notre actif. L’approche de nuit, dans un port étranger avec la difficulté de repérer les amers de navigation parmi toutes les lumières sur la terre sans compter les autres bateaux qui y naviguent.

Yes, nous sommes à St Martin. Les douanes à Port La Royal furent un charme à passer. Pour y être déjà venus nous retrouvons la France sous le soleil.

mardi 15 décembre 2009

5 décembre au 15 décembre – St Thomas, USVI – St-John (côte sud)

Que dire de St Thomas et de sa capitale Charlotte Amélie, nommée ainsi en l’honneur de la reine Danoise de ce nom. Les États-Unis ont acheté ces îles, en 1917 du Danemark, craignant que les Allemands y installent une base navale. Durant les siècles précédents, les îles sont passées aux mains des Anglais, des Français et des Espagnols sans compter les nombreux pirates qui ont hantés son port.

Le port naturel super protégé, de Charlotte Amalie en a fait à l’époque un port commercial important. Encore aujourd’hui, nombreux sont les bâtiments du centre ville construits par les esclaves sous le régime Danois. Ces bâtiments servaient d’entrepôts à la marchandise et aux animaux devant être expédiés en Europe.

À peu de chose près, on peut dire que ces bâtiments ont encore aujourd’hui la même vocation. Ils sont devenus des entrepôts à bijoux, qui fait de Charlotte Amalie une méga bijouterie – qui vous l’aurez deviné, cible les milliers de touristes en provenance des paquebots qui y accostent chaque jour. Je me suis fait dire que le port peut accommoder un maximum de huit paquebots par jour. Nous en avons témoigné de cinq dans une même journée. Tout dans cette ville est organisé autour des paquebots. Imaginer le cirque lorsque les touristes débarquent par milliers.

La ville est partagée entre deux principaux aménagements portuaires. À l’ouest du centre ville, le port de Crown Point, et à l’est celui de Havensight. Adjacent à celui-ci, une marina pouvant accueillir des méga yachts a été construit tout récemment. Aux débarcadères des deux ports, nombreuses sont les boutiques de même acabit que celles du centre ville. Entre ces deux points, le centre ville entoure le port où les bateaux ordinaires (comme nous) peuvent s’ancrer.

Coté pratique, le Pueblo et la quincaillerie sont à quelques pas. Nous en avons donc profité pour faire un peu d’épicerie et passer chez Rona. Contrairement à St John, les prix se comparent au Canada et aux États Unis. J’aimerai bien savoir pourquoi c’est si cher à St John, c’est à cinq milles de St Thomas.

Petit tour de ville à pied dans la partie historique nous amène entre autre, au château de Blackbeard, sur le faîte d’une colline. La légende veut que l’éminent pirate observait de son château les allées et venues des bateaux dans le port. Toutefois, aucun historien ne veut confirmer la présence de Blackbeard dans ce château – bien que Blackbeard a vraiment existé sous le nom d’Edward Teach.

Après quatre jours de sédentarité, nous passons une nuit à Water Island, une île en face de Charlotte Amalie où il y a beaucoup de bouées privées. Depuis notre arrivée dans les USVI, nous avons remarqué qu’il y a beaucoup de bouées privées dans les baies qui ne font pas parties du parc, autant à St Thomas qu’à St John, ce qui laisse peu d’espace aux navigateurs en transit. Toutefois, nous nous en étions toujours accommodés.

Quelques jours plus tard, alors que nous pensions nous ancrer à Coral Bay, des centaines de bateaux au mouillage sur bouées privées, nous attendaient d’un pied ferme. L’espace qui restait pour nous ancrer était restreint et non protégé. Pour sa sécurité, Méridien a donc passé la nuit en hors la loi, ancré à une bouée de jour dans une partie du parc déclaré monument national (encore plus important que parc national). Nous avions un peu la trouille, mais c’était vendredi soir et on s’est dit que les fonctionnaires ne devaient sûrement pas faire la tournée des mouillages durant la nuit.

Note : IL de y a deux types de bouées dans le parc, des bouées pour utilisation de jour seulement et les autres au coût de $15.00 si elles sont utilisées entre 17:30 et 7:30. Si on s’y arrête pour quelques heures durant la journée c’est gratuit.

Ben non, Méridien ne s’est pas fait prendre. Quelques jours plus tard lors d’une randonnée, nous avons rencontré des locaux qui étaient estomaqués de notre témérité, mais ils ne pouvaient nous dire les conséquences de notre geste. Toutefois nous comprenons maintenant pourquoi il y autant de bouées privées dans les baies qui ne font pas parties du parc national. Effectivement se sont des bouées occupées par des Américains. Dans bien des cas il s’agit d’Américains qui viennent passer l’hiver sur leur condo flottants pour la période de l’hiver et les autres ceux qui se sont installés sur leur bateau en permanence.

On nous a expliqué qu’il s’agit de commencer par s’établir dans la communauté locale des navigateurs et ensuite demander trois différents types de permis. Une fois ce processus complété il ne reste qu’à installer son mouillage. Certains d’entre eux sont ici depuis 20-25 ans, donc il y a du cheveux sur la chaîne et sous le bateau . Imaginer la désolation des mouillages sans parler de la condition de ces bateaux, Tout ça pour dire, qu’on s’est dit que si on restait plus de trois semaines dans un mouillage pour d’autres raisons que la météo, v’nez nous chercher quéqu’un.

Nous sommes donc toujours sur la côte sud de St John. Le paysage est magnifique bien que la côte soit beaucoup plus austère que le côté nord. Il n’y a pas beaucoup de voiliers. Les plages sont pratiquement inexistantes, et c’est beaucoup plus sauvage. Et nous y avons fait de la belle plongée en apnée avec les raies et les tortues et nous nous sentons privilégiés de profiter de cette beauté de la nature.

Nous pensions partir vers St Martin le 10-12 décembre, mais à cause de ce qu’on appelle ici les Christmas Wind, nous attendons patiemment une fenêtre. Méridien commence même à se préparer mentalement à retourner aux BVI pour y passer les fêtes si nous ne pouvons pas partir. Soyons positif car le capitaine sur sa Buoyweather (lire site de météo) pense qu’il y aura une fenêtre d’ici quelques jours. Nous quittons les USVI demain matin, le 16 décembre pour les BVI, où nous devons remonter de toute façon pour aller sur St Martin.

Note : À titre d’information pour ceux qui veulent venir nous visiter, les semaines du 18 au 28 février et du 13 au 21 mars sont occupées.

samedi 5 décembre 2009

27 novembre au 4 décembre – Nanny Cay, Tortola, BVI – St John - USVI

Trois jours à Nanny Cay à profiter de l’eau, de l’électricité et de l’internet. Et je ne parle pas de la jouissance de la douche. Pour ceux qui ne sont jamais venus à bord, il faut comprendre que l’eau devient une denrée qu’il faut ménager. Le gros jet d’eau oublié cela. Lorsqu’il fait froid c’est le lavage en chat, lorsqu’il fait chaud c’est la douche dans la mer et le rinçage à l’eau douce (avec la douche située dans les marches arrières). Alors, lorsque nous avons accès à de vrais douches et en plus lorsqu’elles sont superbes comme à Nanny Cay, on se paye la traite, deux douches par jour.

De retour à la réalité maintenant. Après nous avoir fait poireauter pendant une journée, l’expert en fibre de verre nous informe qu’il ne pourra réparer notre porte. Le capitaine craint la fibre de verre comme la peste, mais décide malgré tout d’acheter les produits nécessaires et de se mettre à l’œuvre. Le lendemain la porte est remise en place. Bon, mise à part une belle cicatrice, elle a reprit sa forme et fera l’affaire jusqu’à la fin de l’hiver. Comme vous pouvez le constater, il faut être très autonome sur un bateau, c’est le système D en tout temps. . .

Les toiles contre la pluie étaient également prêtes, quelques petites retouches à faire, un peu de patience de notre part et elles étaient en place. Conclusion : nous sommes satisfaits.

Nous quittons finalement Nanny Cay pour de bon et avons l’impression de boucler la boucle. Il y aura trois ans en mars prochain que nous avons acheté Méridien à Nanny Cay. L’endroit est donc très significatif pour nous.

Pour ceux qui ont le sens d’observation vous aurez peut être remarqué que nous avons ajouté Shaka à notre liste de blogues d’amis navigateurs. Je fais donc un petit retour en arrière. Je n’ai pas parlé de notre rencontre avec Shaka, car nous les avons rencontrés à Hampton, dans le tourbillon des préparatifs de la Caribe 1500. Shaka navigue avec Virage, un autre voilier que nous avons rencontré mais avec qui nous n’avons pas eu l’occasion de socialiser.

Tout ça pour dire - alors que nous étions absent du bateau à Hampton, le vent a virer de bord et Méridien a heurté un marker (poteau de bois qui sert souvent de bouée le long de la côte Américaine). Heureusement pour nous, les deux capitaines sont montés à bord et ont raccourci la chaîne d’ancre, ce qui a minimisé les dégâts. Méridien s’en est tiré avec une éraflure du coté bâbord, vis à vis des marches. François, le capitaine de Virage, a eu la gentillesse de nous offrir de faire la réparation, ce que le capitaine s’est empressé d’accepter, étant donné ses lacunes en manipulation de la fibre de verre. L’éraflure ne paraît plus. Virage a quitté par la suite, mais Shaka est resté quelques jours de plus, ce qui nous a permis de faire plus ample connaissance avec Shaka (Jean Charles, Isabelle et leurs deux adorables gamines Alexe et Milla Estralita – (voir leurs frimousses sous l’album Hampton).

C’est très inspirant de voir une jeune famille mettre de coté l’aspect professionnel pour quelques années et partir ainsi à l’aventure. Shaka est en route vers le Pérou. Pour les intéressés, vous n’avez qu’à cliquer sur Shaka. C’était un petit aparté que je voulais faire depuis Hampton.

St-John – USVI (côte nord)

Nous sommes entrés aux USVI, le 1er décembre. Même décor géographique que les BVI, car c’est 10-20 milles plus au sud. Beaucoup moins de bateaux de location mais beaucoup plus d’Américains en croisière sur leur bateau. On voit un bateau canadien une fois de tant à autre et très peu d’autres bateaux étrangers.

St John est en grande partie un parc national, autant terrestre que marin, donc beaucoup de verdure et peu de construction. Certaines restrictions sur l’ancrage, mais beaucoup de bouées à notre disposition, à $15,00 la nuit. La côte nord de l’île est une série de baies avec de belles petites plages que nous avons toutes explorées, en randonnée et en snorkeling. La petite ville de Cruz Bay a aussi un certain charme. On peut dire que ca sent l’Américain.

Le panier d’épicerie est à notre avis plus cher qu’aux BVI, La tête de brocoli à $4.99, l’ananas à $7.00, mais le rhum à $6.99 le litre. C’est encourager la cirrhose du foie au régime santé. On a acheté du brocoli, du rhum mais pas d’ananas. C’est à espérer que les prix seront plus raisonnables à St Thomas.

Nous levons l’ancre vers Charlotte Amalie, capitale des USVI pour y passer quelques jours..