mardi 21 juin 2016

Nos premières îles dans les Cyclades

Saviez-vous que la Grèce compte environ 6 000 îles/îlots dont environ 227 sont habitées.  Je crois avoir déjà dit que la population grecque tourne autour d’un peu plus de 10 000 00 d’habitants, dont presque la moitié vivent à Athènes et 1.5 millions dans les îles.   Ces îles sont regroupées en sept régions.  J'ai parlé des îles Ioniennes l’an dernier et des îles Saroniques dans le dernier blogue.  

Depuis le début juin, Méridien navigue la région des Cyclades, certainement le groupe d’îles le plus connu de la Grèce.  Leur nom vient des nymphes que Posséidon aurait transformées en rochers. Voilà pour la mythologie.   Toutefois, selon les géologues, les îles se sont formées suite à des séismes et des explosions volcaniques.  Les Cyclades comptent 39 îles, dont 25 sont habitées.
Selon le bon vouloir du Meltem, Méridien devrait y naviguer quelques temps cet été.  Je vous vois sourciller, mais qu’est-ce-que le Meltem?  C’est un vent casse- pieds soufflant de mai à octobre en provenance du nord/nord-est/nord-ouest.   Il souffle habituellement entre deux et quatre jours, sa vélocité varie mais on s’entend qu’on est loin de la petite brise marine. Alors, lorsque le Meltem s’annonce, les plaisancier se réfugient dans les ports et baies abritées et attendent que Meltem s’essouffle.     

Nous voilà donc de retour dans le berceau de la civilisation européenne, où depuis plus de 3 000 ans av. J.-C. de multiples civilisations se sont succédées, où des invasions, des raids, et des occupations n’ont cessées de se répéter.  La Grèce, indépendante depuis 1830 a également son lot d’histoire contemporaine; la guerre contre la Turquie, son combat contre le communiste, le coup d’État de la junte militaire de 1967 et la fin de la dictature des colonels en 1974.  Enfin, la démocratie si chère à ses philosophes était de retour.    

À voir pour la belle ballade qui mène à son lion de pierre, sculpté à même la falaise et vieux de VI siècle avant J.C.  On dit qu'il a le sourire de la Joconde!!!

Autre siècle - autre forme d'art.  Peinture sur le mur de l'école

Belle petite place dans les rue de Ioulida, capitale de Kea.

KYTHNOS

Super beau mouillage dans cette petite île de 1 600 habitants.  

ANDROS


Andros, la verdoyante aux somptueux paysages ...



...et aux nombreux villages accrochés à flan de montagne. Andros a de nombreuses sources naturelles qui alimentent les vallées, ce qui explique autant de verdure.

Andros - capitale (ici on dit Chora) de l'île.  Comme partout en milieu d'après midi tout est fermé...  
...mais vraiment très charmant, et il fait bon s'y balader en bord de mer.




Plage isolée sur la côte est d'Andros, To Pidima tis Grias, (Le saut de la vieille).  Beau phénomène naturel.


TINOS



Tinos la religieuse, on vient y voir l'église de la Vierge miraculeuse.  Un peu comme l'Oratoire à Montréal - on y vient dans l'espoir d'être miraculé ou y laisser un ex-voto.  Le tapis facilite  (notez la rue de marbre) la montée à genoux, jusqu'à l'église tout au fond....
...une fois à l'église, c'est pas fini, s'ajoutent les escaliers. 

Les cierges, les icônes et tout autres objets religieux sont offerts aux touristes religieux.



Tinos, c'est aussi les carrières de marbre.  Le marbre n'est plus en grande demande et l'industrie est en déclin, mais il semble encore y avoir quelques ateliers sur l'île.  Quelques artistes semblent y vivrent de leur art.  Le magnifique musé de la marbrerie dans le beau village de Pyrgos, vaut le déplacement.



Tout est de marbre dans le village de Pyrgos.


 Les pigeonniers sont aussi une particularité de Tinos, la photo du haut : La vallée des pigeonniers et celle-çi, la plus photographier.


SYROS

  Ermoupolis est la capitale de Syros et de l'ensemble des Cyclades.   Ermoupolis a connu ses heures de gloire et de prospérité économique grâce à sa situation stratégique entre le canal de Corinthe et la Turquie.

La ville est construite en amphithéâtre entre deux collines.   Sur les deux collines, deux églises.  Une orthodoxe (celle-çi) l'autre catholique dominent la ville.   La Grèce est orthodoxe à 98%, mais la domination vénitienne (époque médiévale) et la protection française (jusqu'en 1830) y ont toutefois laissées quelques magnifiques édifices..
 
Du haut des deux églises, très beaux points de vue sur la ville.  Syros compte 21 000 habitants.

Ano Syros, quartier perché en flan de colline sous l'église catholique est un plaisir pour les yeux.
   

dimanche 5 juin 2016

En route vers les Cyclades

Le Canal de Corinthe derrière nous, on met le cap sur les îles du golfe Saronique.  On s’arrête à deux des six îles Saroniques.  Égine et Poros sont situées à 20 km au sud du Pirée.  Des îles facilement accessibles, visitées par le touriste d’une journée et envahies par les Athéniens le week end.  Le va-et-vient des traversiers qui ne cessent de déverser les touristes crée toute une frénésie dans le port au grand plaisir des marchands, des cafés/restos/bars.  Il fait quand même bon de s’y promener et surtout, quel plaisir de retrouver une eau limpide.  
Le port d'Égine dans lequel se croisent pêcheurs, plaisanciers et traversiers 
On y retrouve l'eau limpide
Égine est réputée pour ses pistaches, connues pour être les meilleures de la Grèce - on a fait le plein.
Poros avec ses 4 500 habitants se déploie entre deux collines.  Sa tour de l’horloge domine la ville et attire inévitablement l’oeil et la caméra.  Cette région possède la plus grande forêt de citronniers de la Grèce : le lemonodassos et puisque la cueillette se fait en mai on s’attend à y voir des étales de citrons et ses dérivées.  Comme les pistaches à Égine.  Niet, à peine quelques citrons chez les marchands. 
Dans les rues de Poros, on monte vers la colline

Coup d'oeil sur Poros.  À gauche du bras de mer, le Péloponnèse.
Le Cap Sounion, dernier arrêt avant les Cyclades.  Eh oui, selon la mythologie grecque, Athéna, au détriment de Poséidon, devient la protectrice d’Athènes,  par sa grande sagesse à régler les disputes à l’amiable. Poséidon a dû se contenter du Cap Sounion, ce cap rocheux sur lequel ne subsistent que 16 colonnes.  Mais qui n’en demeure pas moins un très beau site, avec une vue imprenable sur la mer Égée.  

Tout de même fort agréable de prendre son café avec le temple de Poséidon en toile de fond.

Les colonnes de marbres sont éclatantes sous le soleil du matin.

Grand mouillage au pied du cap Sounion.  Pas de vent, mais une houle qui nous fait valser toute la nuit. 

  Tel que le montre la maquette, Sounion a déjà été un port important et une ville prospère grâce aux mines d'argent situées à quelques kil.  Il ne reste que les colonnes du temple et quelques vestiges.