lundi 26 octobre 2015

Delphes

Début octobre, nos amies entrent avec nous à Mesolonghi (Méridien y passera l’hiver).   Nous partons visiter Delphes, à deux heures de route.  Perché au-dessus d’une vallée d’oliviers et disséminé sur les pentes du Mont Parnasse, la Delphes antique est un sanctuaire dédié à Apollon*, un site religieux, où se déroulaient aussi compétitions sportives et théâtrales   

Durant six siècles, Delphes fut le lieu de rencontre, où les pèlerins (dont rois, hommes politiques etc..) des cités de la Méditerranée venaient entendre les prophéties de l’oracle, interprétées par de grands prêtres.  Les pèlerins offraient des offrandes pour entendre les prédictions de l’oracle et des trésors lorsque leurs voeux étaient exaucés. Offrandes et trésors, que nous pouvons admirer encore aujourd'hui.  Ok, on s'entend sur "vestiges" d'offrandes et de trésors.....     




*Apollon : Dans la mythologie grecque, Apollon est dieu du soleil, de la musique, de l'harmonie ainsi que des arts et des lettres.

Le temple d'Apollon était l'édifice central du sanctuaire.


Situé un peu plus haut sur le site, nous nous rendons au stade, où se déroulaient les jeux Pythiques aux quatre ans. C'étaient les jeux les plus importants après les jeux d'Olympie. 
Au dessus du temple d'Apollon, le théâtre, pouvait accueillir 5 000 personnes où se déroulaient des compétitions poétiques, dramatiques et musicales.  Imaginer une tragédie grecque dans ce beau décor.

À l'avant plan, l'omphalos, c'est-à-dire le centre du monde.  Le mythe veut que Zeux ait lâché deux aigles qui ont fait le tour de la terre et se sont rencontrés à nouveau au même endroit.  À l'arrière le "Trésor des Athéniens".  Il s'agit d'un temple érigés pour y mettre leurs butins de guerre.
Le temple (tholos) au sanctuaire d'Athena Pronaia

Voici quelques pièces maîtresses du musée de Delphes.
Le Sphynx ailé (560 av. JC)

Les jumeaux d'Argos - grandeur plus que nature.


Certainement une des plus connue, l'aurige de Delphes.  Un conducteur de char de bronze.

Chaton du XX!e s.
Ici aussi l'automne annonce ses couleurs.

Puisque que nous sommes à ses pieds, nous montons le Mont Parnasse - altitude 2 457m.  Le haut de la montagne est un centre de ski.  Et oui, on fait du ski en Grèce.  Semble-t-il que ce centre attire les richissimes d'Athènes.


Un petit côté mythique n'est-ce-pas?

Selon la mythologie, le Mont Parnasse était consacré au dieu Apollon et aux  neufs muses.  Nous avons croisé Apollon mais que trois dès neuf muses.....

C'est à Delphes que nos routes se séparent.  Lyne et Diane poursuivent sur Athènes et nous retournons sur Méridien.  Le reste du mois d'octobre sera consacré aux préparatifs de la sortie de l'eau (19 octobre).  Journées de travail et de labeur dont, après toutes ces années, je vous épargne les détails.

De retour pour un au revoir de la saison 2015 avant notre départ de la Grèce.





vendredi 16 octobre 2015

Un week end aux Météores

Le site des Météores, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.  Quel endroit magnifique!  Même sous la pluie.  Et oui, il a plut une journée sur deux.  

Le nom de Météores, signifie “suspendu dans les airs”.  On comprend cette signification lorsqu’on voit les monastères au sommet de ces pitons rocheux.  À l’origine, l’accès se faisait à l’aide d’échelles amovibles, ensuite, par treuils pour hisser dans des filets les moines.  Depuis 1920, des escaliers sculptés dans la roche y permettent l’accès.

Au XI s. des ermites vivaient dans des grottes de la région.  Au XIV s. lorsque les Ottomans s’emparèrent du territoire, les moines se réfugièrent tout en haut des pitons.  Difficile d'accès pour les Ottomans, c'est du haut de ces pitons que les moines eurent la tonsure sauve.  

À l’origine, vingt-quatre monastères furent édifiés. Six sont toujours ouverts au visiteurs et accueillent des communautés religieuses. 

Je vous laisse apprécier ce site enchanteur.



Il pleut des cordes!



Nous hébergeons à Kastraki, petit village aux pieds des Météores

Même monastère - sous la pluie et sous le soleil


C'est tout de même beau, malgré la pluie et les nuages!


Nonnes photographiées en catimini 

Les monastères sont très bien rénovés.  Voici trois photos des aires de vie à l'extérieur.  Le visiteur n'a pas accès aux appartements privés. 

Chaque monastère a son église, dont les murs sont recouverts de fresques illustrant la vie des saints.
André et Diane admirent ce qu'ils peuvent du paysage.  Noter aussi la jupette que les femmes doivent porter.  On se serait crû à la mosquée.  Sauf qu'ici nous sommes dans la chrétienté...... 


 

Un aperçu du paysage environnant


Voyez-vous le visage?

Enfin le soleil!  On termine avec une visite du Grand Météore.  Le plus célèbre dès six, trônant à 613 mètres, sur le piton le plus haut de la vallée

Une photo pour les annales devant le Grand Météore

dimanche 11 octobre 2015

Corfou et Leucade

Nos amies Lyne et Diane sont arrivées le 18 septembre et le temps a fuit comme l’éclair.      

Corfou (ville), notre point de rencontre, bon endroit pour donner rendez-vous aux invités.  Facile d’accès par avion et traversier, et, selon les caprices de Miss Météo, plusieurs mouillages possibles tout autour, dans l’attente de leur arrivée.   

Corfou est certainement la plus connue des îles Ioniennes, on la dit cosmopolite, sûrement à cause des nombreux bateaux de croisière qui y déversent des milliers de visiteurs à chaque semaine.   Corfou, aussi connue sous le nom de Kerkyra, compte environ 101 000 habitants, dont 31 000 dans la ville du même nom.  

Pour y être restés plusieurs jours en juin avant de traverser sur l’Albanie, c’est avec plaisir que nous retrouvons cette ville quelque peu défraichie. Les fontaines sont souvent à sec ou à l’eau douteuse, les parcs à l’abandon, des graffitis un peu partout, de belles maisons et de beaux immeubles n’attendent qu’à être rénovés et que dire des nombreux locaux commerciaux à louer.  La crise économique est bien présente.  N’allez pas croire que nous n’avons pas aimé l’endroit, Corfou est pour nous une ville très attachante.  Nous y avions nos repères tel que, notre épicerie, boucher, pâtisserie, coiffeur, nos petits cafés, sans oublier le marché public etc…. S'ajoute à tout cela, comme partout à date en Grèce, la gentillesse, la courtoisie, l’amabilité (et j’en passe) du peuple grec qui ne cessent de nous surprendre.  

En juin nous avons trouvé Corfou beaucoup plus verdoyante qu'à la fin septembre- vignes, arbres fruitiers et fleurs à profusion.


L'Ancienne citadelle, offre un panorama de 360 degrés sur la ville.









Palais St-Michel et St-Georges, ancienne résidence des hauts-commissaires britanniques, abrite aujourd'hui un musée
Le Liston, avec ses cafés et restos qui sont lieux de rencontres des citadins de Corfou et des touristes du monde entier.

Dans les rues de Corfou





Palais l'Achillion, construit en 1890, par Élisabeth d'Autriche (Sissi pour les intimes).  Elle vénérait Achille (photo 3) et la mythologie grecque, d'où les nombreuses déesses (photo 2) sur une magnifique terrasse. 


Photo fétiche de Corfou, le monastère Vlacherna
Une semaine avant notre retour à Corfou à la fin septembre, de forts vents ont provoqués l'échouement de nombreux bateaux/voiliers.  Deux semaines plus tard celui-çi repose toujours sur un haut-fond.  Nous avons également vu un voilier complètement détruit, dont les débris flottaient dans la baie de Corfou.  Une grue sur une barge, ramassait les restes.  Toutefois, trop difficile à regarder, n'avons pas pris de photo.

Diane et Lyne disent aurevoir à Corfou.
Deux jours sur Paxos.  Paxos, notre île coup de coeur, a déjà fait l’objet d’une chronique lors de notre passage en juin.  Toutefois, je me dois de vous parler d’un petit moment magique qui arrive à l’occasion en voyage.   Un après-midi de ballade sur Paxos, alors que Diane la naturaliste du groupe était en admiration devant un arbre en fleurs, une dame s’approche et lui offre une fleur de cet arbre.  Vous pouvez voir la surprise de Diane sur la photo. Lyne vite comme l’éclair a croqué sur le vif ce moment qui a fait notre journée.  




Une journée à Leucade.  Trop court, pas le temps de sentir le pouls de cette île, mais assez pour rencontrer, encore une fois, des personnes attentionnées et d’une grande gentillesse.   

Beaucoup plus petite que Corfou, Leucade compte une population de 7 000 âmes et vit principalement de l’industrie touristique.   Un pont la relie au continent et en facilite davantage l’accès.  On dit qu’elle possède certaines des plus belles plages de la Grèce.  D’accord pour ses eaux limpides, dont les qualificatifs me manquent pour décrire les tons de bleus, mais n’empêche, on ne s’habitue pas à ces plages de roches. 

Pont piétonnier sur la lagune à Leucade

Dans les rues de Leucade
Une de ses belles plages 
Arrêt lunch au resto Panorama sur la côte ouest de Leucade.  Bonne bouffe et belle rencontre avec son proprio Thomas qui n'en finissait plus de nous apporter de succulents plats offerts par la maison.    
Nydri, ville très touristique et sans intérêt.  On s'y arrête le temps de prendre une photo du bronze d'Aristote Onassis, qui regarde son île Skorpios à quelques encablures. 

Selfi à une cascade qui n'a pas de nom mais qui semble très populaire tout près de Nydri. 
Autre petit moment plus stressant que magique.  Afin de sauver des milles nautiques, un canal permet un raccourci par la lagune de Leucade.  Pour ce faire un pont s’ouvre aux heures.  En juin nous l’avions croisé comme du beurre dans la poêle, mais cette fois-ci le pont était défectueux et n’ouvrait que partiellement.  Nous l’avons appris à la toute dernière minute, alors que nous étions engagés et suivis par d’autres bateaux.  Le capitaine s’est souvenu que la partie pont-levis avait 9 mètres de large alors que Méridien en fait 7.28.   Heureusement, pas de vent et le courant était en notre faveur, alors il a joué le tout pour le tout et Méridien est passé sans égratignure.  Qui dit que la voile n’est pas un sport  extrême?  Nos invitées furent impressionnées par le sang froid du capitaine.  Voyez le pont en question. 


Photo 1 : En juin, le pont levait et tournait, aucun soucis pour passer.  
Photo 2 : En septembre, la section tournante était brisée, 9 mètres c'est pas large.  
Fiou! On est passé.


Prochaine chronique, un week end aux Météores.