samedi 25 juillet 2015

Dubrovnik - Du plaisir pour les yeux

De toute beauté cette ville forteresse. Que de l’harmonie, de l’esthétique et du plaisir pour les yeux. Cette pointe de roche, ceinturée de remparts et baignée par la mer est un vrai petit bijou.  Durement éprouvée durant la guerre de 91/92, les séquelles n’y paraissent presque plus. La ville s’est reconstruite.  Mais à quel prix!  

Toits scintillants, ruelles étroites, jardins de verdure, places aux pavés lustrés, palais, musées, monastères, églises.  Quel patrimoine architectural! Que du beau!  Mais quel dommage, la ville se vide de ses citoyens. Ils ont déjà été 6000, ils sont maintenant moins de 1000.  Une belle ville sans âme mais frétillante de touristes.  Le rez-de-chaussée de la platza (rue principale) n’est que panoplies de boutiques et les rues transversales ne sont que restaurants.  On note que les habitations sont occupées par des touristes. 

Le coût et l’entretien des maisons/édifices plus que centenaires (surtout quand il faut passer par l’Unesco) y sont pour quelque chose.  De plus, imaginez des milliers de badauds circulant dans votre cours au quotidien tout en agrémentant vos soirées/nuits de tapage nocturne!  C’est souvent le prix à payer lorsqu'on vit dans une ville d'une telle renommée.  

Il faut voir Dubrovnik comme un musée à ciel ouvert et vous ne serez pas déçu. 

Les photos parlent d'elles-mêmes, alors pas de commentaires sauf pour quelques unes. 

 






 

Les remparts ceinturant la ville font 2 kilomètres, vraiment une belle promenade 


La platza, artère principale
Fontaine d'Onofrio achevée en 1438, qui servait de réservoir d'eau à l'époque 


Palais du recteur, devenu musée




dimanche 19 juillet 2015

Arrêt en Albanie

Un saut de puce de Corfou et nous voici à Sarandës en Albanie.  Nous nous y arrêtons question de sortir de la zone CEE, afin de remettre le compteur de Méridien à zéro.  J’ai déjà mentionné, que les bateaux étrangers peuvent naviguer un maximum de 18 mois dans la zone CEE. Si les propriétaires dépassent cette période et se font pincer par les autorités, ils sont tenus de payer la VAT sur la valeur du bateau.  La date butoir de Méridien est décembre 2015, alors que Méridien sera en Grèce, nous nous devions de remettre le compteur à zéro avant notre départ cet automne.    

Étant donné que l’Albanie tente de s’ouvrir au tourisme nautique nous ne savions trop à quoi nous attendre.  Les formalités se sont bien déroulées.  Le guide de navigation, réfère le nom d’un “agent” que nous avons contacté par courriel, et prévenu de notre arrivée.  Il a pris en charge les formalités et s’est occupé de les faire compléter par les autorités du port, de l’immigration et de la douane.  Une heure et tout était réglé au coût de 70.00Euros y compris une nuit à quai.  Le coût des nuits suivantes s’élevaient à 30.00Euros.  Presqu’une aubaine!   

Que vous dire de l’Albanie?  Pays au nord de la Grèce, qui comptent 4 500 000 habitants et qui tente de prendre sa place sur la mer Adriatique.  Un pays qui vit principalement de l’agriculture, de l’exploitation de ressources naturelles et où la langue est l’Albanais.  

Depuis le début des temps l’Albanie a subit de multiples invasions, dont quatre siècles d’occupation Ottoman qui en ont fait un état musulman et rendu l’Islam obligatoire.  En 1912, fini les Pachas et les Sultans, l’Albanie devient autonome.  Durant la première et la deuxième guerre mondiale, encore de nombreuses occupations et en 1945, Enver Hoxha, leader communiste Albanais prend le pouvoir et le gardera jusqu’à sa mort en 1985.   Sortir de quatre cents ans d’islamisme et quarante de communisme - on vient de loin n’est ce pas?  Le régime communiste encourageait fortement la population à délaisser la religion, ce qui fait de l’Albanie est devenue un pays agnostique.  D’ailleurs, mosquées, synagogues et églises sont absentes du décor.

Depuis 1992, le pays a un système électoral et est devenue une démocratie.  Deux partis se partagent le pouvoir un parti socialiste et un parti démocratique.  Le pays tente de s’ouvrir de plus en plus sur l’extérieur et ses relations diplomatiques sont à la hausse.  Sa demande de joindre la Communauté Européenne est en attente.  

Nous n’avions aucune attente de ce pays et ce fut une très belle découverte.   Sarandës, où nous étions, est la station balnéaire du pays.  N’acheter surtout pas vos billets pour venir vous prélasser sur ses plages, mais c’est un pays qui vaut la visite pour le voyageur qui aime fréquenter les endroits qui sont hors des sentiers battus et où l’industrie touristique n’a pas encore fait ses ravages.   

Voici un aperçu de la ville de Sarrandës et de sa promenade qui entoure la baie
Visite au parc national de Butrint.  Très beau site archéologique situé sur une péninsule entourée d'eau.  Le site est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Ce site fut habité aux cours des siècles par les Grecs, Romains, Vénitiens et Ottomans.
Chaque période y a laissé sa marque.  
Une visite à Gjirokastra nous permet d'apprécier le paysage albanais - montagnes et plaines
Le centre historique de Girokastra, est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.  Sa particularité, l'architecture typique de la période ottomane bien conservée.
Une visite au château qui surplombe la ville s'impose.   

Le centre historique autour du château est remarquable par ces maison à tourelles construites au XVIIs. par de riches propriétaires terriens.  De vrais maisons forteresses.

Les étages du rez de chaussée sont sobres mais celles plus élevées devaient être d'une grande beauté à l'époque. 

Boutiques d'artisanat dans le bazar du centre historique 

Lunch aux spécialités albanaises.  Salade grecque, boulettes de riz aux fines herbes avec sauce yogourt/fromage et boulettes de viande dans une sauce poulet.

  La Korça est brassée dans la ville du même nom, Tirana est la capitale de l'Albanie.

Le bazar dans le centre historique.
Il n'y a pas de marina à Sarrandës.  On s'amarre entre les traversiers qui vont et viennent, alors on ne peut s'y attarder trop longtemps.  De plus par gros temps l'endroit n'est pas super protégé, mais nous y étions par temps magnifique.

En quittant Sarrendës, Aghim, l'agent qui s'est occupé des formalités d'entrée et de sortie nous a offert une bouteille de vin.  Quelle gentillesse.  En général nous avons trouvé les gens de la rue forts sympathiques.

En terminant, tout en vous épargnant les détails, nous avons fait la connaissance d'une jeune femme (ingénieure) qui avec son conjoint et petit garçon viennent habiter au Canada début septembre.  Cela leur prend beaucoup de courage de tout laisser derrière eux, et on sentait l'inquiétude chez la jeune femme.  Le taux de chômage et la pauvreté en sont la cause.  

Nous sommes en Croatie depuis une semaine, de toute beauté.  
À la prochaine.