samedi 18 février 2012

Une troisième prise – le 17 février 2012

Une superbe traversée sur Antigua¸ près bon plein, un vent de 15-20 nœuds, magnifique! Le summum de la traversée, une deuxième daurade. Ok, pas aussi impressionnante que la première mais amplement pour nourrir une grosse famille. Claude et Francine, vous aurez la chance de vous délectez.  On se trouve pas mal bon, (trois poissons en trois ans, tous la même année) il faut dire que la capitaine s’est patenté tout un leurre – c’est peut être le secret….






En route un super voilier nous devance¸ c’est rare que Méridien mange la poussière mais on comprend pourquoi….il doit faire dans les cents pieds et plus.




Nous ancrons dans English Harbour. Lors de notre passage en 2010, nous avions mouillé dans Falmouth Harbour, plus grand mais moins charmant qu’English Harbour qui est tout juste à coté. Depuis, l’amirale rêve d’y ancrer Méridien. Voyez comme c’est charmant…



 

…mais on déchante vite car c’est la guerre à l’ancrage et nous sommes tassés comme des sardines. Malgré le calme plat le sommeil se fait léger – les bateaux ne cessent de tourner sur eux-mêmes et se frôlent constamment.



Nous profitons tout de même de ce site historique et admirons les méga yachts (moteurs et voiliers). D’ailleurs, je vous réfère au site du Leander - qui est passé à quelques encablures de Méridien - magnifique yacht, disponible à la location : http://www.myleander.co.uk/


Nous en profitons également pour souligner la St-Valentin, super lunch au Catherine’s Café, ou l’on a côtoyé les richissimes Brits pendant quelques heures…. cet endroit n'a rien à envier à la bouffe des îles Francaises.




Je vous reviens à la mi-mars, nos amis arrivent ce dimanche pour les deux prochaines semaines.

mercredi 15 février 2012

Le triangle de la Guadeloupe – le 14 février 2012

En navigation sur Marie Galante, on entend le reellllreellll de la ligne à pêche qui se défile.  Le capitaine livre une belle bataille et monte à bord une magnifique prise.

Une daurade coryphène de 39 pouces.  Selon une formule mathématique que ma nièce, future pêcheuse, m’a donnée, on peut évaluer le poids d’un poisson.  Notre daurade pèserait environ 12.5 livres – pourtant elle nous semble plus grosse que cela…  Et pour répondre à une question qui vous brûle les lèvres, non nous n’avons pas heurté d’arbre cette fois-ci.   
Nous passons du bon temps sur Marie Galante en compagnie de Gobe Sous et Océane II.  Marie Galante se prête bien aux randonnées, aux marches sur la plage, et sorties de vélos. 
Nous naviguons sur Pointe à Pitre où nos routes se séparent.  Les bateaux-copains  font route vers le nord des îles, alors que nous y jetons l’ancre dans l’attente de nos amies qui arrivent du grand nord, le vrai celui là. 
Une dizaine de jours durant lesquelles elles découvriront la dure réalité que sont parfois les traversées entre les îles et les nuits dans des mouillages rouleurs, mais je vous épargne tous ces détails.  C’est le triangle classique, PàP, les Saintes, Marie Galante et retour sur PàP.  Les derniers jours, nous explorons Basse Terre, la partie montagneuse de l’île.
Nos amies parties, il faut bien combler le vide, nous allons passer une journée à la  Désirade.  Nous nous y rendons en traversier.  L’endroit est peu protégé et nous ne voulons pas nous farcir, le vent dans le nez, les 28 kilomètres qui la sépare de la Guadeloupe.  La Désirade donne l’effet d’une barque renversée, son sommet le plus haut est de 278m. -  elle fait 11km de long par 2km de large.  Les 1700 habitants vivent de petites cultures, de pêche et de tourisme.  Une belle route et une piste relient les deux extrémités de l’île.    ­­­­­            
L’histoire raconte que Colomb la baptisa Désirada car lorsqu’il s’y arrêta à court d’eau, il était bien content d’en trouver.  Toutefois l’île ne connue jamais une grande destinée – et fut une terre d’exil pour les lépreux jusqu’en 1954.  Sa caractéristique : elle possède le socle volcanique le plus ancien de l’arc Antillais – 135 millions d’années.      
De la Désirade nous regardons à l’horizon les Iles de Petite-Terre où nous voudrions bien nous rendre.  Un autre endroit difficile d’accès.  (Voir blogue sur la Guadeloupe en 2010).  Ah bien!  Il faut bien se garder de nouvelles découvertes pour l’an prochain.     
Voir aussi l'album photos.