jeudi 26 septembre 2013

Melilla - le 24 septembre 2013


Une distance de 132mn sépare Ceuta de Melilla. Nous profitons, d’un vent d’ouest de 18-20 noeuds pour cette dernière navigation de nuit de la saison.  Une très belle navigation  sous la lumière de Dame Lune - un moment magique de navigation.
Que dire de cette autre enclave espagnole, qui a le même statut que sa soeur Ceuta, ville autonome, hors taxes et militaire.   Une population d’environ 77 000 habitants répartie sur une superficie de 20km2.   Sa population est à 65% européenne, 30% berbère, et 5% juive et Hindou.  Melilla a connu une population plus importante et des jours plus florissants, grâce à une industrie minière, aujourd’hui disparue.   

La défense Espagnole y a ses assises et durant notre passage nous ne pouvons ignorer sa présence.  Une frégate navale et des centaines de marins, des camions militaires et des soldats en habit de combat.  Devant l’un de nombreux édifices de la défense, une soldate en poste, mitraillette à la main - je vous dis que ca vous refroidie la petite ballade en ville.... et non je n’ai pas tenté de la prendre en photo....

De nombreux traversiers et un aéroport relie Melilla à l’Espagne.  Un seul poste frontalier avec le Maroc, toutefois, nous ne sommes pas allés fureter du côté des barbellés.  

Une vielle ville fortifiée entrain d’être restaurée et qui fait de cette citadelle, un musée grandeur nature.   Une ville nouvelle construite au début du XXe siècle.  Cette dernière se caractérise par son architecture, ses rues larges, ses grandes places et son magnifique parc Hernandez.  On la compare à Barcelone (on verra ça l’an prochain).  

J’ai écrit ces lignes au son du ronronnement des moteurs entre Melilla et Port Saïdia, Maroc.  C’est le calme plat, une petite brise dans le nez.  Nous en sommes à notre dernière navigation de la saison, Port Saïdia sera le port d’attache de Méridien cet hiver.  Bien qu’il reste encore plusieurs semaines avant notre départ, le mode retour se fait sentir.

C’est le début de la nouveauté et du dépaysement, notre première expérience dans un pays du Maghreb.  Quelles belles surprises le Maroc nous réserve-t-il?

En attendant de voir le Maroc, voici quelques photos de Melilla.  


  L'architecte espagnol Enrique Nieto a influencé l'architecture de la ville moderne 

Le parc Hernandez en pleine centre ville


Deux exemples de l'architecture du début du XXe siècle


Edifice de l'assemblée législative


Plaza Espana, grande place devant l'assemblée législative


Dans la vielle ville, musée Ethnographique des Cultures et musée d'Archéologie et d'Histoire.  Comme à Ceuta toutes les entrées dans les musées sont gratuites 
Porte Santa Ana

Porte et pont Santiago

Au musée des photos d'archives avant et après la restauration de la vieille ville
Petite crique de Los Galapagos aux abords des murs 

Visite de las cuevas del conventino - ces caves complètement rénovées ont servit d'abris durant des guerres - enfin c'est ce que l'on pense avoir compris suite à une visite guidée uniquement en espagnol...

Une ballade nous conduit au bout de cette route, où, dans une très belle baie nous attend ce panneau 
C'est ici que nous avons fait demi-tour, on ne voulais pas prendre de chance.....
Sain et sauf on retourne en ville saluer Cervantes.  Ici aussi les statues de bronze sont la tendance

Un dernier regard sur Melilla au départ vers Saïdia.  À gauche la ville nouvelle, à droite derrière le traversier la vielle ville.  Nous étions à la marina juste aux pieds de l'édifice en hauteur au centre.  Quel plaisir d'être dans les centres villes





dimanche 22 septembre 2013

Ceuta

Avant de vous parlez de Ceuta, je vous parle de la dernière amélioration à bord de Méridien.  Petit retour en arrière.  Nous sommes à Gibraltar, Luc et Aline sont à bord de Méridien.  Nous nous apprêtons à faire la vaiselle.

Ghyslaine : Aline, as tu l’eau chaude à bord?
Aline : Mais oui, pourquoi?  

Ghyslaine :  Je veux dire lorsque tu tournes le robinet l’eau chaude coule-t-elle?

Aline :  Oui bien sur.  Tu veux dire que tu n’as jamais d’eau chaude? 

Ghyslaine : Oui, mais seulement lorsque les moteurs sont en marche.  Autrement,  je dois chauffer l’eau dans la bouilloire.   Depuis 2007, je soulève le problème à l'occasion, mais ce n'est pas sur la liste de priorités du capitaine. 

Le capitaine qui entend la conversation :  J’ai besoin d’un bon moment de répit afin d'étudier la situation.  Je dois vérifier le voltage du chauffe eau (220 ou 110 volts), vérifier les connections des fils, etc...

Ghyslaine dans sa tête :  Ça ne doit pas prendre 4 ans à faire ça....

Luc explique à André comment il s’y est pris pour avoir de l’eau chaude en utilisant un transfo qu’ il a acheté à Gibraltar.

Cette explication allume le capitaine qui décide enfin d'en faire une priorité et d’y consacrer quelques jours.

Deux jours plus tard.

Aline :  Pis Ghyslaine, l’eau chaude, ca avance?

Ghyslaine : Le capitaine semble en avoir fait sa priorité.

Enfin bref, le capitaine passe 3-4 jours à travailler sur le problème.  On connait tous l’effet domino d’une rénovation.  Des pièces à remplacer, des pépins en cours de route et des achats à faire. 

Résultat:  Depuis Gibraltar, l’eau chaude coule du robinet sans avoir à démarrer les moteurs.  On économise le camping gaz (comme on dit ici) et enfin terminé le lavage en chat.  De plus, Méridien peut maintenant opérer sur du 220 volts.

Merci Luc et Aline et merci capitaine.

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En dépit des nombreux cargos croisés dans la voie maritime, la traversée vers Ceuta fut sans histoire.   Sous génois, par un vent de travers de 12 noeuds.   Par contre, notre arrivée à la marina Hercules fut plutôt embarassante.  Encore une fois, nous avons loupé l'amarrage sur pendilles.   Durant les manoeuvres, une pendille s’est coincée dans l'arbre de l’hélice.  Le capitaine a dû plonger afin de décoincer le câblot.  Heureusement. Paï-me, nos voisins à Gibraltar, qui ont traversé quelques jours plus tôt, étaient sur le quai afin de nous donner un coup de main. Comme dit le proverbe : Jamais deux sans trois.  Que nous réserve la prochaine marina?????


Ceuta est une enclave espagnole en Afrique du Nord.  Située à 17mn de Gibraltar, elle compte environ 82 000 habitants sur un territoire de 22km2. Comme Gibraltar, Ceuta est aussi une base militaire.  

Nous découvrons un bel endroit.  C’est en suivant le blogue d’Océana1 que nous avons découvert les enclaves de Ceuta et Melilla (prochain arrêt).  Ces enclaves sont quand même des anomalies dans la géographie du Maroc, tout comme Gibraltar avec l’Espagne. C’est l’histoire qui le veut ainsi.

Depuis l’indépendance du Maroc en 1956, l’Espagne s’est gardée la péninsule de Ceuta.  Depuis 1995, la ville est autonome et est très fière de proclamer la diversité de sa population, où cohabitent les communautés chrétiennes, juives, musulmans et hindous.  En se promenant dans les rues, la diversité est bien évidente.  

Voici un résumé photos de notre séjour.  

Les remparts royaux, le joyau de Ceuta


Une foire médiévale se tenait à l'intérieur des remparts
royaux le week end de notre arrivée.  De beaux étals!









La plage du côté de la mer Méditérannée

Parc maritime de la Méditerranée, construit de toute pièce, d'immenses piscines à l'eau de mer, restaurants et casino, on n'a que fureté entre les branches


Plaza de los Reyes et son monument

Temple Hindou

Hamman - Bains à vapeur


Parade à la foire médiévale

 Amarrer avant à quai
, nous ne pouvons mettre la passerelle - on a dû faire avec les moyens du bord - et non personne n'est tombé à l'eau

En route vers la frontière marocaine, on voit beaucoup de femmes retourner au Maroc après une journée de travail et/ou de magasinage  
À la foire médiévale - un festin d'Obélix

Belle promenade - Entre 18:00 et 20:00 les gens viennent s'y promener, mais en ce moment c'est la sieste

Nous enfourchons les vélos pour nous rendre à Benzu, l'extrémité ouest de Ceuta.  À l'arrière du quai qui avance en mer, le Maroc

 Un barbelé sépare Benzu de ce village marocain dont j'ignore le nom

L'austérité se dégage du paysage 

 Sur la route du retour, on s'arrête voir des tours médiévales, mais se sont les déchets tout autour du site qui attirent notre attention, vous n'en voyez qu'une petite partie 

Du haut de la montagne, vue sur la péninsule et la ville - Nous sommes montés avec nos ti-bécyques sous un soleil de plomb - mais ça valait la peine
De retour en ville on s'arrête aux vestiges de  la muraille Mérinide datant de 1328.  

Rue piétonne à l'heure de la sieste


Une ballade à pieds autour de la pointe est de la péninsule

C'est la route que nous prendrons le lendemain vers Mélilla

Visite du musée de la basilique Tardo-Romaine datant du IV siècle.  Oui c'est bien ce que vous voyez dans la fosse, un squelette
La ville regorge de statues de grands de ce monde, voici Ghandi

Notre premier couché de soleil sur la Méditerranée, en navigation vers Melilla



lundi 16 septembre 2013

The rock on which we stand


C’est indéniable, il est imposant ce rocher.   Amarrés au pied de ce géant, c‘est un plaisir pour les yeux de l’admirer au quotidien.   On ne peut pas en dire  autant de la ville, mais il faut bien lui pardonner, elle est tellement à l’étroit.  

C’est la troisième fois que nous venons à Gibraltar et quelque soit le moyen de transport, notre arrivée fut toujours mémorable.  En marchant, il faut traverser la piste d’atterrissage - pas banal quand même.  En avion, la piste qu’on dit la plus dangereuse d’Europe - espace d’atterrissage restreint et forts vents.  À vol d’oiseau le point de vue est magnifique. À bord de Méridien, fut pour nous l'arrivée la plus touchante.  Notre arrivée à voile, nous laisse le temps d'apprivoiser la grosse roche et de savourer notre petit moment d’histoire. 

La baie de Gibraltar nous rappelle à l’ordre.  Méridien se doit d'être vigilant, beaucoup de cargos, traversiers et bateaux de pêcheurs.  Nous nous dirigeons sur Marina Bay où nous passerons les prochaines semaines.  Nous mettons une bonne heure pour nous accoster.  Nous savons que ce n’est que le début de notre apprentissage à accoster à la Méditerranéenne. Les formalités se font à la marina, un simple formulaire à compléter.  Enfin, nous voilà à nouveau légal.  

Nous retrouvons avec grand plaisir Luc et Aline à bord d'Océana1, nos voisins de quai à la marina de Chazy. Nous faisons aussi connaissance avec Orca Minor, André et Gertrude qui sont comme nous en direction de la Méditerranée.  Nous croisons également Paï-Me, une charmante famille Française qui fait route sur les Antilles. 


Maintenant, que notre situation est rétablie, nous nous calmons le pompon.  Luc et Aline nous rassurent en ce qui concerne Schengen.  Ils viennent de passer plus d'une année entre le Maroc et la zone Schengen et nous assurent que les autorités se font très rare autour des bateaux.  Les douaniers entre Gibraltar et l'Espagne, n'ont pas d'intérêts pour les piétons qui traversent Gibraltar et la Linea, la ville voisine du côté Espagnol. Nous traverserons donc quelques fois (à pieds) sans problème.  Les autos par contre, c'est une toute autre histoire. 

Entre les rencontres, les travaux et les visites touristiques, les journées filent à grand pas.  Nous décidons de prolonger notre séjour question d’y passer le 10 septembre, journée de la fête nationale de Gibraltar. 

Avec une population d’environ 30 000 habitants, d’origine Indienne, Juive, Musulman et Chrétienne, Gibraltar est tout un melting pot.  Le rocher domine les environs par sa hauteur, quelques 400 mètres de haut, alors qu'il ne fait que quelques kilomètres de long.  La montage cache dans son antre, tout un réseau de tunnels. Les tunnels du Grand Siège (1779-1783), auxquels se sont rajouter les tunnels de la deuxième guerre mondiale. Une guide nous a dit que la montagne comptait 33 kilomètres de tunnels, alors que la ville ne compte que 27 kil. de routes. Donc tunnels + tunnels = grosse forteresse naturelle.  Le côté sud des tunnels (face au détroit) n'est pas accessible......

La ville est restreinte en espace et l’homme empiète de plus en plus sur la mer.  Occupé depuis AV et AP JC,  les Phéniciens, Carthaginois, Grecs et Romains y ont vécus.  Les Maures, l’Espagne, la France et l’Angleterre l’on convoité.  En 1713, le Traité d’Utrecht cède Gibraltar à l’Angleterre. L’Espagne le convoite toujours et toutes les excuses sont bonnes pour soulever des crises. Le problème est récurrent.... Résultat du conflit cette année :  Interdiction  d’ancrer pour les plaisanciers, peu importe du côté de la frontière où l'on se trouve.    

Voici quelques photos de la journée nationale.  J’ai aussi ajouté à l’album photos des images résumant notre séjour.

 Le mot de cambronne du 10 septembre 2013 

Gibraltar célèbre sa journée nationale depuis 1967, année de référendum, où la population a choisi de rester sous l'égide du Royaume-Uni 


C'est rouge et blanc de monde

La tradition veut que 30 000 ballons, représentant le nombre de citoyens, soient relâchés


dimanche 15 septembre 2013

Check-in/OK message from SPOT Meridien

Meridien
Latitude:35.89027
Longitude:-5.31378
GPS location Date/Time:09/15/2013 10:11:13 PDT

Message:Ceuta, enclave espagnol sur la cote du Maroc.

Click the link below to see where I am located.
http://fms.ws/DsBgR/35.89027N/5.31378W

If the above link does not work, try this link:
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=35.89027,-5.31378&ll=35.89027,-5.31378&ie=UTF8&z=12&om=1

Meridien

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Ready for Adventure
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dimanche 1 septembre 2013

Persona non grata en Espagne


Nous quittons le Portugal et entrons en Espagne un peu plus tôt que prévu.  Il nous reste quelques jours avant d’atteindre la limite du 90 jours permis sans visa.  Pourquoi ne pas avoir fait une demande de visa avant de quitter le Canada?  L’été dernier, la traversée était trop incertaine et durant la visite éclaire du mois d’avril, nous avons complètement oublié.   

Au Portugal, on nous a dit qu’une semaine avant la date d’échéance,  il était possible de demander une prolongation de séjour.   Alors environ une semaine avant la date d’échéance, on se présente devant les autorités à Tavira.  L'agente nous dit qu'elle peut faire une prolongation sans problème, mais seulement pour le Portugal.  Elle nous explique que les demandes de séjour ne sont pas pour la zone Shengen, mais bien dans le pays où se trouve la personne.  Alors puisque nous partons pour l' Espagne dans quelques jours, il est préférable de présenter notre demande à l’Espagne.   

Nous levons les amarres vers  Ayamonte,à la frontière du Portugal et de l’Espagne.  On se pointe dans les bureaux du gouvernement Espagnol et surprise - l'Espagne n'accorde aucune prolongation au-delà du 90 jours, sauf pour raison humanitaire.  Nous n’avons pas de raison valable, alors nous devenons persona non grata à compter du 22 août.  Nous avons quatre jours devant nous. 

Que se passera t-il à la date d’échéance? Serons-nous évincer et Méridien saisi?  On ne peut demander ces questions aux autorités à cause de la barrière de la langue. De leur côté, les autorités ne nous on pas demandé de partir, mais nous on dit que nous devions être à l’extérieur de la zone Shengen à compter du 22.  Heureusement, Gibraltar ne fait pas partie de cette zobe, alors ce sera notre porte de sortie - ou devrais-je dire d’entrée....  

Entre temps, nous contactons la division consulaire de l’ambassade canadienne à Madrid.  L’agente nous confirme qu’effectivement, l’Espagne n’accorde pas d’extension au delà du 90 jours permis.  Chaque pays membre de la zone Shengen est maître de ses propres règles à ce sujet.  Elle nous rassure en nous disant que si nous ne sommes pas des criminels, si on se fait prendre il nous demanderons simplement de quitter.   L’inquiétude pour nous est surtout Méridien.  Que fait on si on nous demande de quitter sur le champ?   Elle nous dit de nous faire discrets et de rentrer sur Gibraltar le plus tôt possible.  Toutefois, elle nous rassure en nous disant qu’elle n’a jamais vu de dossier ouvert ou d’amende demander pour un pareil cas en Espagne.

Le cas est donc réglé et les plans changés.  Nous passerons deux semaines à Gibraltar  et nous partirons pour le Maroc plus tôt que prévu.

Malgré notre séjour écourté, voici tout de même des photos de la Costa de Luz.

Ayamonte - petite ville de campagne charmante sur le rio Guadiana à la frontière du Portugal 


Ayamonte - Promenade dans les rues de la vielle ville 

Ayamonte - Jardin public où les citadins se rencontrent surtout en fin de journée et en soirée, les enfants y jouent - très agréable cette petite ville

Il Rompido - nous y passons une nuit au mouillage, l'entrée de la passe est très étroite et peu profonde

Rota - une autre charmante ville.  Nous longeons la promenade du bord de mer.  C'est très festif.  Il est 20:00hrs un vendredi soir, tout le monde est à la plage et un band se prépare à jouer

Rota - Nous poursuivons notre promenade les rues de la vielle ville

Cadix - Nous prenons le traversier de Rota et nous rendons à Cadix pour la journée

Beaucoup de rues piétonnières


Cadix est une ville fortifiée, une des portes pour y accéder

L'Andalousie est le royaume du flamenco, cette danseuse est native de Cadix

 Cadix - Le mur et sa tour rénovée - vraiment une très belle ville

Cadix - bord de mer, on quitte le lendemain et espérons un temps moins brumeux

On ne peut résister à une visite au marché du samedi

Boîte aux lettres, original n'est pas?

La ville regorge de patios intérieurs, de toute beauté


Magasin de vêtements d'enfants - il me semble qu'on ne voit pas ce genre de vitrine chez nous


Nous ne sommes pas encore au Maroc - Centre culturel de Cadix - on y voit l'influence arabe

On y visite plusieurs beaux jardins et les bancs de parc sont d'une grande originalité - en voici un exemple


Dans ce même parc, un sans abris - malgré la crise économique on n'en voit pas beaucoup 

 Place d'Espagne - monument commémorant la signature de leur constitution en 1812 - j'en déduis que Cadix est notre Charlottetown

De Rota, une navigation de 6 heures très agréable nous amène à Gibraltar.  Des dauphins sont également venus nous souhaiter la bienvenue.   Voici enfin le rocher qui se pointe.  Enfin nous ne serons plus sans papier....