samedi 24 octobre 2009

22 octobre au 24 octobre – Deltaville à Hampton

Nous quittons Deltaville sous un soleil radieux et le capitaine se plante deux fois dans le chenal de la sortie. Rien de sérieux, un fond de sable. Nous mettons finalement le cap vers Cap Charles, du coté est de la baie, pensant louer une voiture, question d’aller voir les poneys sauvages à Chincoteague. Malheureusement, il n’y a pas d’auto de disponible avant le lendemain après midi et nous ne voulons pas passer plus d’une nuit à la magnifique marina du Bay Creek Resort & Club. Nous repartons le lendemain vers Hampton, qui sera notre port d’attache jusqu’au 1er novembre. Ces deux jours de navigation étaient plutôt sans intérêt. Une au moteur car c’était le calme plat et l’autre encore au moteur car le vent était en plein dans le nez.

Je dois expliquer que notre police d’assurance exige que nous attendions le 1er novembre, date à laquelle la saison des ouragans est considérée terminée, avant d’aller au delà du Cap Hatteras. Le mât ayant un tirant d’air de 66 pieds, nous ne pouvons emprunter l’ICW (la route plus facile) où certains ponts fixes ont seulement 65 pieds de hauteur. Il faut donc passer par la mer. Le plan est de faire Hampton - Charleston et si la météo se gâte il y a toujours la possibilité d’entrer à Beaufort/Morehead City. Cet itinéraire représente 3 jours, 2 nuits en mer.

Nous serons donc à Hampton pour la prochaine semaine et à compter du 31 octobre nous prendrons la première fenêtre météo. Je vous donne des nouvelles avant le départ.

mercredi 21 octobre 2009

12 octobre au 21 octobre – Solomons Island à Deltaville, Virgina

Six jours à Solomons, à la marina Zahniser. Les réparations se sont fait dans les 2 premiers jours. Encore une fois nous sommes très satisfaits de leur service.

Jours 2 et 4, l’ingénieur fait son expertise. Son rapport n’a que 4 petites recommandations, il faut bien qu’il trouve quelque chose, c’est sa job.

Les 4 derniers jours – une température exécrable où nous sommes restreints comme tous les autres plaisanciers dans nos bateaux. Il pleut sans arrêt pendant 4 jours - vent, pluie et froid. Heureusement, le chauffage fonctionne à nouveau et est grandement apprécié car le matin il peut faire autour de 5C. Il y a tellement d’humidité que nous devons essuyer les hublots qui cumulent un surplus d’eau. Malgré tout, Méridien est bien sec, car pendant que j’étais à la buanderie de la marina, une dame a apporté pour faire sécher, ses vêtements qu’elle venait de sortir de ses tiroirs.

Une visite au Calvert Marine Museum nous fait oublier ce temps maussade, sans compter les rencontres avec nos amis - Jolie Julie. Ce sont nos derniers échanges car c‘est ici que nos routes se séparent. Ils poursuivent par l’ICW (Intra coastal waterway) alors que nous passons par la mer.

Suite à ses 4 misérables journées, nous quittons Solomons par un matin radieux. Nous notons que le compte nœuds ne fonctionne pas, cela arrive quelques fois lorsque nous sommes arrêtés quelques jours, car des débris lui colle dessus et l’empêche de tourner. Lorsque, nous nous arrêtons à Indian Creek, il ne fonctionne toujours pas. Pas bon signe.

À notre arrivée à Deltaville, le capitaine l’enlève de la coque et constate que les courroies ont écrasé le compte nœuds lors de la mise ou la sortie de l’eau. Notre après midi à Deltaville se passera à chercher une pièce de remplacement, cela nous permet d’explorer les alentours à vélo. Ce n’est plus le Maryland, le coté sud colonial commence à se faire sentir.

mercredi 14 octobre 2009

6 octobre au 11 octobre – Annapolis

Nous sommes en route vers Solomons Island. Nous devons sortir le bateau de l’eau pour faire effectuer quelques réparations et faire une expertise de Méridien, question d’assurance. J’en profite pour vous raconter la vie à bord lorsque nous passons plusieurs jours au même endroit. C’est la Petite Vie! Le lavage, les déchets, le nettoyage, l’épicerie, le magasinage, (Chantal et Reina – c’est juste du shopping de bateau), surveiller le bateau la journée de grand vent, transporter de l’eau, faire le plein de propane, passer au guichet piéton, faire du social, profiter de la ville etc. Voilà donc en résumé notre semaine. C’est à peu près le même quotidien qu’à la maison. Voici quelques petites anecdotes. Au retour d’une virée de shopping au magasin d’équipements de bateaux, nous étions avec Jolie Julie et D.M. Dolphin les six minorités visibles dans l’autobus de la ville. Tout à coup une dame est montée sur son banc se brassant le popotin (et non le barbotin), en criant cockroach, cockroach. Petit moment de stupeur, le fils de la dame nous dit qu’il a vu passer la coquerelle sur le plancher. Francine (Jolie Julie) fait quelques stepettes afin d’éviter que la coquerelle ne monte dans ses souliers et, de mon coté, je piétins sur place pour ne pas qu’elle saute dans mon pantalon. Les quatre autres prenaient place plus loin et se demandaient ce qui ce passait. Heureusement, c’est le terminus et on descend. On ne saura jamais s’il y avait vraiment une coquerelle ou si nous avons été les dindons de la farce. La journée de ma fête le capitaine m’invite au magasin d’équipements de bateau et il a fait une bonne affaire. Il m’a acheté une belle chaîne (de 200 pieds en acier galvanisé - j’aurai préféré inoxydable, mais bon), ca sera un peu lourd à porter mais tellement plus sécuritaire pour le bateau. Sérieusement, suite à nos quelques jours à l’ancre à New York et le coup de vent à Atlantic Highlands, nous avons réalisé que la chaîne d’ancre devait être remplacée, en espérant que le guindeau ne s’endommage pas trop entre temps. Le guindeau c’est en effet endommagé et avons dû remplacer quelques pièces. L’épicerie peu aussi à l’occasion être une expédition. Nous pouvions y aller à pied et revenir en taxi, mais on est jeune et en forme, allons y à vélo, c’est tout au plus deux kilomètres. Et temps qu’à y’être pourquoi pas apporter la bonbonne de propane puisqu’elle est vide. Nous partons, André sur son vélo derrière lequel nous avons attaché avec un bungee, un mini diable sur lequel est déposée une caisse dans laquelle repose la bonbonne. Je ferme la parade. Et voilà la croisière s’amuse en partance pour l’épicerie. C’est surtout aux feux rouges que nous attirions l’attention des gens qui nous regardaient ébahis. C’était assez cocasse. Malheureusement je n’ai pas de photos car quand tu fais l’épicerie en vélo, tu pars léger et tu reviens chargé. Nous rencontrons de nombreux équipages qui s’apprêtent à vivre la même expérience que nous. Il y a beaucoup plus de voiliers Canadiens et Québécois, qu'en 1984-85, avec de jeunes familles en direction sud Plusieurs sont en congé différé etc.… c’est une génération qui concilie travail/famille. J’ose espérer que mes années de travail en équité en matière d’emploi (ainsi que celles de mes ex-collègues) y sont pour quelques choses. J'espèere que nous avons contribué à faire changer les mentalités et à promouvoir de tels programmes dans les secteurs privés et publics. Nous retrouvons toujours l'Annapolis historique avec beaucoup de plaisir. et avons ajouté quelques visites à notre cv. Les photos seront ajoutées à l'album photos. Vous avez accès à l'album en cliquant sur la photo qui apparaît en diaporama à droite de l’écran. Pour voir toutes les albums, il faut ensuite cliquer sur Galerie MéridienRose. Il y a aussi un nouveau gadget d’ajouté. Sous "Notre position" vous pouvez nous localiser. Cliquer sur "Où sommes nous?" La bulle bleue est notre dernière position. Sur la carte, cliquer sur mixte en haut à droite de l’écran, vous obtiendrez une photo satellite. Vous n’avez qu’à zoomer (avec le + et -) à la gauche de l’écran. Merci encore une fois Yvon pour ton aide. Pour les intéressés, je vous invite à visiter le site de Cat Mousses et à lire leur récit ainsi que le récit de leur expérience d’un Tsunami dans les Tonga. Vous n’avez qu’à cliquer sur Cat Mousses à droite de l’écran.

vendredi 9 octobre 2009

24 septembre au 5 octobre – Catskill à Annapolis

Deux jours pour se rendre à New York à partir de Catskill. Nous avons terminé la randonnée en vélo de Central Park commencé en mai dernier. Suite au documentaire visionné à Albany, c’était doublement intéressant. Il est magnifique ce parc – subventionné à 85% par le secteur privé. Une première journée de pluie à New York depuis notre départ. Un temps de canard. Un brouillard à couper au couteau accompagné d’un crachin. Nous complétons quelques travaux sur Méridien, faisons quelques courses chez Fairway et Zahbar deux superbes épiceries. Nous terminons la soirée au Winter Garden avec Mama Mia. Le temps se gâte et il est temps de quitter l’ancrage rock & roll de la marina de la 79th Boat Bassin. Nous partons vers Atlantic Highlands, (ville dortoir de New York au fond de la baie de Sandy Hook), où nous essuyons un bon coup de vent. Suite à une attente de deux jours, la bonne fenêtre météo se présente et nous levons l’ancre vers Atlantic City. Nous y sommes accueillis par deux dauphins et nous y retrouvons Jolie Julie. Sans prendre le temps d’aller risquer des sous dans les nombreux casinos, nous poursuivons vers Cap May le lendemain matin. Une autre belle journée de voile, (vents de 15-20 nœuds), Méridien file à une belle allure. Exactement comme disait un grand sage sucré « Bons vents et mer calme ». À Cap May il est temps d’aller faire une petite randonnée de vélo. Les maisons y sont magnifiques. La péninsule de Cap May a un petit coté sauvage à l’automne mais j’en conclu que cet endroit doit être bondée de monde pendant la saison estivale. Une autre journée de voile et nous montons la baie de Delaware pour atteindre le Chesapeake and Delaware canal qui relie la baie Delaware à la baie de Chesapeake. Ce canal fut creusé pour éviter de contourner la pointe du Delmarva lorsque les navigateurs veulent se diriger dans la baie de Chesapeake. Nous sauvons ainsi de nombreux milles nautiques. Une journée de 71 milles nautiques, par vent arrière (20-25 nœuds). Méridien à même poussé quelques pointes à 11 nœuds. Wow! Le reste de la route vers Annapolis fut du gâteau, de beaux ancrages dans la Bohemia River et Fairlee Creek dans la baie de Chesapeake. Nous y retrouvons également un peu de chaleur, ce n’est pas la canicule mais c’est fort agréable. Nous voici à Annapolis et avons enfin accès à l’internet. Les mouillages sont complets et les zones d’ancrages deviennent de plus en plus corsées. On se croirait au camping Ste-Madeleine. Il y a une ambiance à Annapolis à l’approche du salon nautique que l’on ne retrouve pas le reste de l’année. Il y a aussi les inconvénients qui entourent ce genre d’événement. Nous passons la prochaine semaine au camping nautique en face de l’Académie navale.