Les groupes à pieds de toutes sortes, de superbes costumes, des chars allégoriques, des méga-camions munis de système de son diffusant les décibels au delà de la norme, et Vaval que tout le monde attend. Vaval est le roi du carnaval. Chaque année il fait peau neuve - selon un thème choisi. Cette année c’est « Fésbouk », (lire=Facebook) un Vaval à l’effigie d’une Martinique branchée.
Le carnaval est la célébration la plus importante de l’année. On m’a dit que les Martiniquais triment dure toute l’année et se lâchent lousse durant les jours gras. Congé de trois jours où tout fonctionne au ralenti. Le carnaval se termine le mercredi des cendres – grand jour de deuil – on tue Vaval.
Quatre jours de défilés. Les vidés débutent en milieu d’après midi (Island time) et se terminent à la nuit tombée. De retour sur Méridien nous entendons jusque tard dans la nuit les fêtards continuer la fête.
La Grande Parade, le dimanche ; les mariages burlesques, le lundi; les diables rouges le mardi; le blanc et noir le mercredi des cendres, occasion pour les veuves de Vaval de le pleurer en prévision de sa mort certaine à la cérémonie de clôture. Des vidés pyjamas se tiennent le mardi gras à 5:00AM, mais trop tôt pour nous.
Je dois mentionner qu’avec mes lunettes de nord américaine vivant dans une société hyper-organisée, il règne ici un manque de rigueur et de discipline, (disons qu’un défilé bien organisé pourrait se faire en trois heures, ici c’est cinq et plus). Que voulez-vous, c’est le rythme des îles - on en fait fi, c’est ce qui en a fait le charme. La météo était belle, la Lorraine bonne et nous avions tout notre temps. De plus, quelques unes de ces journées furent passées en bonne compagnie de bateaux copains.
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