vendredi 20 septembre 2019

Dernier blogue de Méridien

Une fin de saison qui se termine sur une note de peine et de tristesse.  Ma soeur Jacqueline, l'ainée de la famille est décédée le mercredi 11 septembre.  Malheureusement, je ne peux être auprès des miens afin de lui faire mes adieux et de partager en famille notre deuil.   En cette journée de funérailles, et afin de mettre un baume sur mon absence, je dédie ce dernier blogue à sa mémoire.  





Bon repos chère soeur.



Nous voilà de retour à Marmaris en Turquie afin de préparer Méridien à sa sortie de l'eau.  Le rituel de la mise à terre est amorcée.  Plutôt que de vous ennuyer avec notre grand ménage de fin de saison, je vous dis aurevoir, vous avez bien compris, c'est la fin de ce blogue.  

J'ai pensé vous quittez sur des images des îles où nous sommes passés cet été mais dont je n'ai pas parlé car c'était du déjà vue des années précédentes.  Toutefois, à revisiter les îles on y fait ou pas de nouvelles découvertes.  Voici donc des photos inédites de cet été.


Symi la coquette.


Kos, où nous avons célébré notre anniversaire de mariage en juin.


 Astypalea - l'île à la forme d'un papillon. 

 Cette année, Astypalea nous a dévoilé sa campagne et ses ravines.


Paros, où nos amis de longue date sont venus nous visiter.

Anti-Paros la toute petite île qui a de la classe.

 Naxos...

...avec nos amis.

Sérifos, un autre petit trésor caché de la Grèce.

Pas de touristes, mais des chèvres.

Ne sont-elles pas mignonnes ces petites.

Milos, ça prend un VTT pour visiter l'arrière pays et ces nombreuses mines.

Site désaffecté d'une ancienne mine, où la plage donne rendez-vous aux touristes.

Quelle élégance.

 Kimolos, certains se souviendront peut être de notre randonnée au champignon en 2016.  Cette fois-çi c'est sur le littoral qu'ils se forment.


Kimolos, tellement calme et hors des sentiers battus.


 Folegandros, un des kastro médiéval les mieux conservé de toutes les Cyclades du sud.

De belles randonnées à faire sur Folegandros.  Un autre trésor caché des Cyclades du sud.

Sikinos, que nous avions adoré en 2016.  Une autre inconnue des 
Cyclades du sud.

On y a retrouvé à notre grand plaisir, le vignoble Manalis au décor enchanteur.

N'êtes-vous pas d'accord?

Et que dire des pistes qui cette fois-çi, nous ont fait découvrir l'arrière pays.

Ios, le tombeau d'Homère.  Quelque peu décevant.  On aurait pensé à quelque chose de grandiose pour cet homme qui traversé des siècles d'histoire.

Ios, contrairement à ses voisines, jouit de belles plages de sable.

Au bout du monde une petite taverna.

La réalité nous rattrape, faire l'épicerie.

Koufonissia, dans les petites cyclades. Une baie où nous rêvions de mouiller Méridien.  C'est maintenant coché, une petite houle nous a gardé réveillé une partie de la nuit.

Ca valait toutefois la peine, le site est très beau.  La plage et l'eau y sont magnifiques.

Que serait la Grèce sans chat. 

Le soleil se couche sur Koufinnisia.

Après dix années de belles découvertes, Méridien vous fait ses adieux.

mercredi 18 septembre 2019

Monemvassia

Nous quittons Nauplie et descendons le long de la côte ouest du Golfe Argolide.    Nous sommes dans la région de Cynourie qui comporte une plaine étroite au bord du littoral du golfe.  Les Monts Parnon s'affichent en fond de décor tout le long de la côte. Nous nous arrêtons dans des petits ports ou des mouillages en poursuivant notre navigation jusqu'à Monemvassia.

Tiros, petite station balnéaire très locale fréquentée principalement par les Grecs.
Leonidion, nous y sommes passé une journée où de nombreux voiliers de location s'y étaient donné rendez-vous.  En résumé trop de bateaux, compte tenu de l'espace du petit port. Tout autour c'est la culture de l'aubergine, tellement, qu'on y tient un festival de l'aubergine durant l'été.
Kiparissi.  Quel bonheur d'être au mouillage et d'apprécier un tel décor.  La photo ne rend pas hommage à la beauté du paysage.
Geraki, un petit village où trône une ancienne forteresse en ruine, l'isolement total.

Monemvassia, ce gros rocher, fut notre coup de coeur cet été. C'est l'endroit où passer quelques jours et s'isoler de la civilisation. 

Au cours de son histoire, cette forteresse naturelle incitait les gens à s'y réfugier contre les envahisseurs. Le faubourg de la basse ville est entouré de mur et un escalier monte à la haute ville où l'administration politique et religieuse avaient leur quartier. Le faubourg et ses murs ont été grandement restauré et on y trouve de petits hotels, maisons de location, boutiques, restaurants, galeries, un musée et de nombreuses églises restaurées ou pas.  On dit que sept personnes y vivent à l'année.

La basse ville entourée des murs et la haute ville en ruine tout en haut.
Du cockpit.

Un sentier ceinture l'île, on ne peut y résister.

Vue sur la ville




Dans les rues de Monemvassia









Un escalier conduit à la haute ville.
L'église Ste Sophie, le seul bâtiment restauré.
À l'exception de Ste Sophie, la haute ville n'est qu'un ensemble de ruines mais le point de vue vaut l'effort d'y monter.
Devant Monemvassia, le village de Gefira.  Méridien au centre de la baie.
Une dernière soirée à profiter d'un magnifique couché de soleil.  Le lendemain s'annonçait favorable à un retour sur les Cyclades.