Dans le dernier blogue, j’ai oublié de mentionner un petit incident. À Rodney Bay, la ville met à la disposition des plaisanciers un quai où ils peuvent accoster leur dinghy pour se rendre à terre. Ce quai est grandement utilisé le jour pour aller à l’épicerie et le soir au resto. Grosse lacune, le soir aucun éclairage, le noir total. Donc ce qui doit arriver de temps à autre, arrive.
La veille du départ de Maryse et Guillaume nous revenons du resto et trouvons des gens en panique au quai - le moteur et le réservoir d’essence de leur dinghy viennent de s’envoler. Quelle chance pour nous, le nôtre est toujours là avec tous ses morceaux. Enfin - c’est ce que l’on croit. Le moteur de T/T to Meridian (nom du dinghy) représente tout un contrat de vol, tellement il est bien boulonner. Trois jours plus tard André se rend compte que l’ancre du dinghy, qui a remplacé celle laissée au fond de la mer à St Pierre l’hiver dernier, a disparu durant ce même vol. Maudit! Ca nous apprendra. La nouvelle ancre est maintenant cadenassée au dinghy.
Un autre petit rêve vient de se réaliser. Suite à notre rendez-vous manqué avec le Gros Piton, l’an dernier, je peux maintenant cocher - chose faite. Amyrick que nous avons croisé quelques fois a un invité a bord et prévoit monter le Gros Piton, nous nous joignons à eux.
En route vers la Soufrière c’est le constat des dégâts de Tomas. Je n’en ai pas parlé lors de notre arrêt en décembre, mais St Lucie a été durement touchée. La Soufrière a été isolée du reste de l’île durant deux semaines. Des maisons sont disparues dans des glissements de terrain, des parties de routes détruites, des ponts emportés par la crue des eaux et des personnes sont mortes. Quelle période des fêtes ces gens ont du vivre!!!!
Gravir le Gros Piton alors que des gens ont vécu une pareille catastrophe m’apparaît un caprice. Mais c’est le projet de la journée. L’ascension demande de l’énergie, 2619 pieds, l’inclinaison est abrupte et l’aller-retour ce fait en 4 heures. Cédric, 8 ans le plus jeune du groupe fait la montée comme un pro. Je me demande si les Félix, Loïc et Alexis de ce monde auraient pu en faire autant. En passant, les gars savez-vous comment les Pitons se sont formés?
Nous étions ravis de notre journée. À notre grande surprise, la végétation tropicale est présente jusqu’au sommet. Le lendemain, quelques bleus et muscles endoloris mais sans plus. Nous nous sommes fait le commentaire : Monter le Gros Piton c’est monter le Kilimandjaro, mais en rafale. On se dit, qu’un jour il faudra faire le Petit Piton un de ces jours.
Nous nous sommes donc accrochés les pieds dans les quais de Rodney Bay pour la semaine mais sommes maintenant de retour en Martinique. Ce fut une belle traversée, durant laquelle nous avons échappé aux grains qui nous ont rattrapés au Marin. L’ancrage s’est fait sous une pluie diluvienne. Et oui, l’humidité persiste vraiment, de la pluie presque à chaque jour. Soyons positif, les îles sont verdoyantes et on ne manque pas d’eau.
Nous avons maintenant un Hector nouvelle génération - sans fils. Les problèmes de la fin décembre sont maintenant réglés et Hector conduit maintenant sans fils.
Les trois prochaines semaines seront occupées. Des amies, Lyne et Diane arrivent ce weekend end pour les deux prochaines semaines et Lyne, (une autre amie, celle qui a vécu avec nous les cendres de Montserrat l’an dernier) vient passer une semaine avec sa fille. Je vous reparle donc quelques temps en février.
D’ici là, je tente de télécharger les albums photos.
On voit beaucoup de belles choses à travers votre camera. Tes écrits sont toujours aussi succulants les uns que les autres. On apprend beaucoup sur ce coin du monde. Belle aventure dans la montagne. Plus tard vous pourrez dire que vous "étiez s'ul Piton".
RépondreSupprimerContinuez votre bel hiver au chaud.
Denis
Bonjour Ghys et André,
RépondreSupprimertes récits nous donnent le goût d'aller vous rejoindre...à un moment donné.
Bravo pour la persévérance à nous faire vivre différents moments agréables et péripéties de vos navigations et visites.
Pour terminer:
BONNE FÊTE À ANDRÉ.
Claude & Francine xxx