jeudi 28 mars 2013

Enfin, les Iles de la Petite Terre - le 27 mars 2013


Depuis notre passage, il y a quatre ans, nous notons que St Martin n’a pas changé.  Un immense centre d’achat où on y trouve de tout à prix raisonnable (la raison de notre visite d’ailleurs) et de magnifiques plages.  Pour nous ca s’arrête là.  Le côté Français esssaie tant bien que mal de conserver une couleure locale et le côté Hollandais poursuit sont développement sauvage.  Ce développement lui réussi bien car l’économie du côté Hollandais est plutôt florissante alors que celle du côté Français s’en sort moins bien.  L’abondance des épiceries du côté Hollandais nous font frémir et celles du côté Français nous font saliver par leurs baguettes, fromages, charcuteries et vins.  St Martin, reste pour nous une île sans âme.  Est-ce à cause de son fric et de toute la richesse qui y circule? 

De belles retrouvailles et rencontres pour Méridien.  Tout d’abord, Absaroque que Méridien a retrouvé avec grand plaisir et qui a reprit la route du sud quelques jours après notre arrivée.  Des amis de la marina Chazy, Gulliver et Jolie Julie avec ses nouveaux propriétaires.  Sweet Madame Blue rencontrée à Whisper Cove Marina, depuis quelques années.  Saphir un vétéran de St Martin et de nouvelles connaissances Prana et La Jeannoise.  C’est tellement rare de rencontrer un bateau de notre coin, que Méridien ne peut passer sous silence que l’équipage de La Jeannoise est Franco Ontarien d’adoption et vit dans l’Outaouais Ontarien.  Toujours est-il qu’il y a eut de beaux 5@7 et de bons moments partagés.  


5 à 7 sur Méridien
   
Nous avons finalement retiré le velcro sous les coques de Méridien et levé l’ancre, direction Ste Lucie.  Une première navigation de 150mn sur les Saintes, mais Éole, ne souffle pas tel que prévu - on piétine sur place -  alors jetons l’ancre à St Kitts pour la nuit.  Au levé du jour nous poursuivons la route vers les Saintes à une distance de 100mn.  La journée nous offre tout les genres de navigation - Du vent, pas de vent, voile et voile/moteur.  Le passage à l’ouest de Montserrat est le bel intermède de la journée avec son paysage toujours aussi austère mais tellement grandiose.  Finalement, Méridien atteint les Saintes à 23:30 sous les rayons de Dame Lune.  Nous y passerons une journée le temps de s’offrir des croissants, des pains au chocolat, de la baguette et un 5@7 avec Dame Licorne et ses invités.  Et c’est départ, le capitaine a dit oui, Miss Météo nous offre une fenêtre vers les  Iles de la Petite Terre.  

Aux Saintes on voit notre premier poisson lion, comestible mais dangereux

Certains d’entre vous, vous souviendrez que depuis l’An 1 de notre séjour dans les Antilles, l’Amirale veut aller dans ce coin perdu de l’archipel Guadeloupéene.  Après deux rendez-vous manqués l’an 1,  l’an dernier nous nous étions contentés de la Désirade en  bateau de touristes.   Cette année était notre dernière chance et  nous y voilà.  Une belle découverte que cette réserve marine protégée, située à  une dizaine de kilomètres de la Pointe des Chateaux.  C’est une version miniaturisée des  Tobbago Cays.  Deux petits îlots de sable, Terre de Haut et Terre de Bas où l’activité humaine est interdite.  Les îlots sont séparés par un lagon aux eaux transparentes.  L’accès au lagon en voilier est possible que par une météo favorable.  Étant une zone protégée, dix corps morts sont à la disposition des plaisanciers, cinq aux professionels du tourisme plusieurs petits corps morts pour plus petits bateaux.  Entre 16:00 et 10:00 c’est la quiétude totale - le paradis terrestre.  Durant la journée, par contre, les gros catamarans, les bateaux moteurs, les gros zodiaques et autres bateaux de tout acabit y déversent des hordes de touristes.  Pas de petits bouis-bouis, alors la propreté est à son comble.  Étant une zone protégée, interdiction de pêcher,  d’ancrer, de cueillir quoi que ce soit. Vive la baignade, l’apnée et randonnée sur Terre de Haut.  La végétation se limite aux plantes et arbustes qui peuvent supporter l’eau salée.  Il y a trois étangs de salines et pour le reste c’est de la roche et du sable.  Plusieurs sortes d’oiseaux et beaucoup d’iguanes dont l’iguane Antillais en voie de disparition.  Sur les 15 000 qui restent dans le monde, 9 000 ou 10 000 sont sur ces deux îlots.  Ce fut deux belles journées passées dans un petit joyau méconnu des Antilles. Nous pouvons maintenant cocher “been there”.  
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Nous reprenons la route sur Marie Galante où nous profitons d’un de nos mouillages préférés.  Question de faire de l’exercise, nous grattons les anatifes qui ont poussés comme des champignons sous les coques.  Le lendemain, une autre journée de navigation nous attend, 87mn pour les Anses d’Arlet.  Nous levons l’ancre à 6:00 et arrivons à Anse d’Arlet à 20:00 - en panne d’essence.  Et oui vous avez vien lu.  À environ 5 mn d’Anse d’Arlet, le moteur tribord s’arrête.  On se dit on verra ca à l’arrivée.  À 1mn le deuxième moteur arrête également alors plus de doute - panne d’essence.  Twit vous dites!!!!!  Heureusement, il y avait assez de vent pour nous permettre d’entrer dans la baie d’Anse d’Arlet et de jeter l’ancre en toute sécurité.  

Levé du jour sur Marie Galante

La traversée d’Anse d’Arlet à Ste Lucie fut très belle.  Comme on les aime, un vent de 20-25 noeuds, de travers, pas trop de vagues et oui, nous sommes allés faire le plein de deux bidons de gazoil (comme disent les Français) à l’Anse à l’Àne avant de quitter pour Ste Lucie.  

Nous sommes donc à préparer Méridien à la marina de Rodney Bay, Ste Lucie, où il prendra un petit repos bien mérité avant la grande traversée qui l’attend.    

De retour en avril.    

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