jeudi 23 août 2018

Mont Pélion - Belle découverte d'une Grèce inconnue

De retour sur le continent grec, nous passons quelques jours à Volos.  Son port est immense, dont une partie sans service, assez bien protégé et gratuit nous accommodera durant notre séjour.  Volos (100 000hab.) est une ville ordinaire, non touristique - enfin on se retrouve parmi les Grecs.

Ici, nous ne risquons pas la location d’auto/moto, il faut pas pousser “sa luck” comme on dit.  Pour ces raisons, on devra se satisfaire du versant ouest de la péninsule, soit le côté du golfe Pagaséthique. Le plus haut des sommets de la péninsule est de 1 624m.  On y ski l’hiver.  On dit qu’après une journée de ski, les skieurs descendent pour une baignade à la mer…..car oui il semble qu’à l’hiver les gens s’y baignent.  Brrr on est tout de même dans le nord…… 

Alors nous voilà donc en villages de montagnes.  On en a fait quelques uns mais je me limite principalement au plus beau, Makrinitsa, qu’on surnomme “le balcon du Pélion.  

Pour débuter, je vous parle du côté mythique de Volos qui serait l'antique Iolcos, soit la ville natale de Jason et des Argonautes, d'où ils seraient partis avec des héros combattants à la recherche de la Toison d'or, dans la mer Noire.  L'histoire qualifie ce périple, de début de la marine marchande.  

L'Argo, le premier navire à rame de l'Antiquité, qui a servit Jason et les Argonautes.
La municipalité de Volos l'a reconstruit et L'Argo est devenu l'icône de la ville. 

Volos est une ville universitaire, édifice jaune de droite.  Y'a pire endroit comme site universitaire.

Makrinitsa 
(600m. au dessus de Volos)

Balcon du Pélion, elle porte bien son nom

L'église sur la grande place centrale du village

Pas d'auto, que des sentiers empierrés et des maisons qui ont conservé l'architecture de l'époque Ottoman.
Un point de vue sur Volos à partir du balcon du Pélion.

Nous redescendons de Makrinitsa sur Volos, par des sentiers de muletiers, et voyez ce qu'on y trouve.

Le train du Pélion, était à l'origine (1895), le seul moyen de transport reliant les villages le long de la côte du golfe. Il disparaîtra au début des années 70, pour reprendre du service en 1997 au grand plaisir des touristes.  Un engin diesel a toutefois remplacé la locomotive à vapeur.  



Sur une montée d'une dizaine de kilomètres, on a qu'à rêvasser en admirant la beauté du paysage qui défile sous nos yeux.

Terminus, la station de Milies nous ramène à la réalité.





C'est vraiment un beau coin de la Grèce que nous n'avons pu explorer à notre satisfaction.  Un autre coin où il faudra revenir un jour.

Nous quittons Volos enchantés et mettons le cap sur le canal de l'Eubée ou nous déchantons rapidement.  Les côtes de l'Attique sont assez austères, c'est industriel (il en faut bien), il y a des fermes d'élevage de poissons.  La côte de l'Eubée est plus sympathique mais nous naviguons parmi les méduses trois jours sur quatre.  

Tout de même belle cette méduse, qu'on surnomme oeuf-au-plat.
Allez googler c'est intéressant.
À mi-route du canal de l'Eubée, Khalkis, ville mythique (Chalkis dans l'Iliade) est une étape à cocher.  Un phénomène naturel, soit la renverse de courant, occasionné par le vent et la marée, se produit plusieurs fois par jour.  Le débit d'eau se déversant du nord/sud et/ou du sud/nord, occasionne un très fort courant à ce point stratégique.  Il faut donc y passer à l'étale.  

Afin de ne pas ralentir la circulation, le pont n'ouvre que la nuit, généralement à l'étale entre 23:00hrs et 3:00hrs.  À l'arrivée, chaque bateau doit s'enregistrer avec les autorités portuaires et est appelé à l'heure prévue de la traversée.  Nous sommes traversés à 23:30 le 14 août.  Même à cette heure tardive, les Grecs dans les cafés et sur la promenade nous saluaient. C'était vraiment sympathique.



Depuis ce moment historique pour nous, nous avons vécu notre premier meltem de la saison, quatre jours de grand vent.  Heureusement, nous étions à la marina Olympic, à la sortie du canal de l'Eubée, où nous rencontrions des techniciens pour faire changer le moteur du guideau.  Et oui, on en avait acheté un tout neuf en Croatie, il y a trois ans, éprouvé des problèmes l'année suivante et encore cette année lorsque nous avons quitté les Sporades.  Selon les techniciens, ce n'était pas un bon design.....  et on ne niaise pas avec la sécurité du bateau n'est-ce-pas?  On a un moteur tout neuf, qui je l'espère ne se changera pas en citron. 


Nous sommes maintenant dans les Cyclades.  Puisque nous sommes déjà passé par ici en 2016, je vous épargne une relecture sur ces îles mais je reviens vous donner des nouvelles à la fin de la saison.  

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