dimanche 26 mai 2019

Saklikent

La gorge de Saklikent était sur notre liste : “À voir” - depuis notre première saison en Turquie.  Sa longueur de 17 km en fait le canyon le plus long de la Turquie.  Cette étroite fissure dans la montagne est tellement profonde, que les rayons du soleil, n’atteignent pas toujours le lit de la rivière.  

L’intérêt de cette gorge est surtout de la visiter durant la chaleur torride de l’été.  On marche sur le lit de la rivière, eau à hauteur de chevilles, sur une distance de 2 km, où on atteint une cascade où il fait bon se rafraîchir.  Le canyon accueille de trois à cinq mille personnes durant les chaudes journées d’été, mais en ce mois de mai nous étions 50 tout au plus.

Tôt en saison, l’eau est encore haute, il y a un fort courant et on nous dit que ce n’est pas sécuritaire de s’y hasarder.  De plus, il est impossible d’atteindre la cascade, car plus haut,  l’eau atteint la hauteur des aisselles et le débit de l’eau rend l’accès impossible.  Par contre on peu faire une distance de 700 mètres avant ce point.  


On tergiverse un peu, une ou deux personnes s’y hasardent, et on en voit quelques uns revenir.  On y va, on y va pas, mais on est là et on sait qu’on n’y reviendra pas.  Donc on ne joue pas les téméraires et un guide nous accompagne.  Je dois dire qu’il a pris ma caméra en charge au départ, heureusement de beaux moments à partager.


Une passerelle de bois enjambe la rivière pour les premiers 200 mètres.

Au bout de la passerelle, c'est le point de départ.

La façon de s'y prendre, se tenir par la main à la queue leu leu pour ne pas perdre pieds.  


À quelques reprises on peu sortir de la rivière, le marbre est lessivé et tout doux.   

Tout juste de l'autre coté, la profondeur nous attend et le torrent gronde.  Nous sommes satisfaits de notre randonnée.

Au retour, pas plus facile, le courant nous pousse, toujours les cailloux sous les pieds et surtout il ne faut pas tomber.  L'eau à quelques reprises est montée jusqu'à la taille, oui c'était très froid et même glacé. 
Notre guide Ali, il connaissait bien le fond de la rivière et nous a facilité la randonnée, on y serait jamais arrivé seul.  Les sans guide faisaient demi-tour.

Le repos du guerrier.  

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