lundi 4 avril 2011

Quelques randonnées en Martinique – le 31 mars

C’est dimanche, nous sommes à Anse d’Arlet. Quoi de mieux pour détendre nos petites jambes qu’une randonnée- d’ailleurs le dimanche est habituellement notre journée de randonnée. Encore faut-il aimer marcher sous un soleil de plomb. Nous partons sur la piste de Cap Solomon entre Grande Anse D’Arlet et Anse Dufour. C’est la forêt sèche, le soleil est de plomb et y fait chô. Nous rêvons déjà à la bière que nous prendrons au retour. La piste est plutôt ordinaire, (lire : un seul beau point de vue). Mais à notre arrivée à l’Anse Dufour, les pêcheurs à la senne retirent leur filet. La pêche à la senne est une pêche traditionnelle qui se fait au filet à partir de la plage. Comme toutes bonnes traditions, il s’en fait de moins en moins. De les voir s’activer en vaut la chandelle. Nous n’achetons pas de poisson, car cuit à l’étouffée dans le sac à dos ne nous dit rien de bon. Sur le chemin du retour le soleil se fait torride - La Lorraine fut très appréciée de retour sur Méridien.

C’est dimanche, nous sommes à Ste-Anne et nous partons sur la piste des Salines. Absaroque, Dame Licorne, Maro IV, Tenace et nous. Ce fut une journée magique. Vous savez, lorsqu’on revient avec une bonne fatigue et la joie dans le cœur.

Maro IV a deux adolescents et un bateau stoppeur à bord. Je les soupçonne d’avoir fait sortir le coté ludique des vieux croûtons que nous sommes. Quelle témérité que cette petite famille qui a quitté le Canada l’été dernier, traversée l’Atlantique, direction Écosse, Angleterre, côte Européenne et retour sur les Antilles. Dommage que nos routes ne se sont croisées que l’instant d’une journée.
C‘est mercredi, nous sommes toujours à Ste Anne et question de dérouiller les vélos nous partons en compagnie d’Absaroque. Je sais nous ne sommes pas dimanche mais il faut bien casser la routine. Direction Anse Trabaud et ensuite où la piste nous mènera. La piste nous mènera dans l’arrière pays, où peu de touristes s’aventurent.

Quelle randonnée! Six heures plus tard nous revenons avec seulement vingt kilomètres dans le pédalier. Mais notre actif compte : une baignade à l’AnseTrabaud, deux crevaisons, un arrêt respiratoire (j’exagère à peine), un lunch sous un abris-bus (plutôt qu’un paysage idyllique) et une voiture dont la course s’est terminée dans le clos.

Nous rentrons sains et saufs et autour d’une bonne bière, rions déjà de nos petites mésaventures de la journée.

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