mardi 12 juillet 2016

Sifnos

Sifnos, est un secret bien gardé.  Juste assez de touristes, mais loin d’être un cirque.   Nous avons trouvé un nouveau Mykonos.  Quelques artistes y ont leur studio d’été.  Tout autour de l’île, des villages et leur petit port, tandis qu'aux pieds des montagnes arides les oliveraies offrent une petite fraicheur aux vaches, ânes, moutons et chèvres.  

Une île où les nombreux sentiers balisés nous permettent d’explorer au compte goutte la quiétude de cette perle des Cyclades.

Comment ne pas être ébloui par ce mouillage à notre arrivée à Sifnos.   Chrysopigi (petit monastère sur la pointe) fait la réputation de Sifnos sur les cartes postales.  Une découverte pour nous.
Une randonnée vers Kastro nous permet de savourer ce paysage, d'un côté les oliviers, de l'autre, vue imprenable sur la mer.  

Après deux heures de marche nous arrivons devant Kastro surplombant la mer.  La vue est magnifique, mais il faut redescendre au fond du ravin et remonter au village, à 35C sous un soleil torride, c'est chaaauuuuddd.....


Dans les rues de Kastro
Au retour sur le sentier des mûles.
Un autre magnifique mouillage, baie Platys Gialos. Méridien est encore seul au mouillage.

Platys Gialos, est une station balnéaire, comme on les aime.  Principalement des touristes grecs, hébergements simples et petits bungalows.  La poterie est une spécialité sur l'île.
Apollonia, la capitale de Sifnos s'étire sur le faîte d'une colline. Une rue principale (steno) relie de petits villages qui s'agglutinent autour de la petite capitale.   


Dans les rues d'Apollonia
De nombreux moulins à vent sont transformés en hébergement aux touristes.

De retour à la réalité : 

Mercredi dernier, Méridien lève l'ancre pour se rendre à Kamares, dernier arrêt à Sifnos, mais le mauvais sort en décide autrement.  L'ancre ne remonte pas.  Le problème n'est pas la manette mais la boîte de contrôle du moteur du guindeau.      

Le capitaine trouve une solution temporaire permettant de remonter l'ancre mais ce n'est vraiment pas sécuritaire.  Ça dépanne mais il faut réparer.  Donc, après quelques appels et une journée plus tard, nous quittons sur Milos pour des raisons logistiques.  Traversiers fréquents pour livraison des pièces, baie mieux protégée car un meltem s'annonce etc.....  

Vous vous souviendrez que l'an dernier en juillet nous avons fait l'achat d'un nouveau guideau.  Il y a une garantie sur ce petit bidule fort dispendieux. Le merveilleux SAV (service après vente), car c'est bien ce dont il s'agit.  L'an dernier, nous parlions d'achat, trois jours et tout était réglé.  Cette année, le SAV -  un tout autre scénario.  Des appels et des courriels - le gérant international des ventes + le distributeur Lofrans en Grèce + le sous-fif à Milos et pour finir, un technicien d'Athènes qui vient évaluer à bord, le bris.   Son constat est identique à celui d'André, un défaut des solénoïdes.  

Cinq jours plus tard nous sommes toujours dans l'attente,  À suivre..... 

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