Saviez vous que Christophe Colomb a baptisé l’île de St Bart en l’honneur de son frère Bartholoméo en 1493. Deux siècles plus tard, l’île est rattachée à la Colonie de la Guadeloupe. Entre temps, comme toutes les îles, corsaires et pirates en font leur repaire. Puis, un échange entre Louis XVI et Gustav III, fait de l’île une possession Suédoise en 1784. Le port portera le nom de Gustavia. Suite à un référendum en 1878, Saint Barth retrouve sa nationalité française. Voilà pour la petite histoire.
L’île fait 25km2. Elle comptait 2500 habitants en 1974. Elle en compte aujourd’hui 9000. Cette croissance est due à l’industrie touristique, le moteur économique de l’île depuis les années 80.
Une location d’auto nous permet d’en faire facilement le tour en une journée. L’île est nickel, il y a de belles petites routes, de beaux points de vue à chaque tournants et les plages sont toutes accessibles au public. Gustavia est aussi une charmante petite ville. Un règlement municipal interdit toute construction dépassant la hauteur d’un palmier et il n’y a pas de palmiers royaux. L’île n’a pas subit la défiguration du développement sauvage comme à Saint Martin. Tout semble mieux organisé et structurer et la richesse y est omniprésente. Par les mégas yachts de passage (beaucoup d’activités sont organisées autour des mégas yachts de ce monde - festivités du 31 décembre, régates de toutes sortes etc.), par les complexes hôteliers de luxe et par les somptueuses villas que nous ne pouvons voir car elles sont dissimulées derrières des portes blindées.
Contrairement à ma croyance, il y a plusieurs très belles plages. Certaines sont achalandées d’autres plus isolées. Il n’en demeure pas moins que Gustavia est le cœur de l’île. C’est l’endroit où le jet set se fait voir dans les restaurants et les boutiques à griffe hors de prix. Car à St Bart ca prend du cash ou une chikachik plaquée de métaux précieux.
Le Lonely Planet rapporte le coût d’une location d’auto à 60€ par jour (nous avons payé 45€), plat principal dans un resto à 20€ (je dirais pour le lunch), location d’une chaise et d’un parasol sur la plage à 30€ (je ne pourrais dire) mais un après midi à la plage sur ta serviette est gratuit. Dans un resto, nous avons payé une bouteille d’eau 9€, (à l’épicerie on l’a payé 0.80 centimes), une bière peut varier entre 4 à 7€ et un expresso entre 2.5 et 3€. Le prix d’un maillot de bain à 260€ dans une boutique plutôt ordinaire à mis fin à notre fouinage dans les boutiques. Je me demande à combien se détaillait celui que j’ai vu dans la vitrine chez Louis Vuitton. On n’a pas osé entrer. Tout ca pour dire qu’effectivement c’est ridiculement cher, mais c’est la réalité des biens nantis de ce monde.
Les commerçants nous ont semblés plus sympathiques qu’à Saint Martin. Peut être à cause de la clientèle d’ici. Les formalités d’entrée se sont également très bien passées. Des frais quotidiens s’appliquent selon la taille du bateau. Pour nous ils s’élevaient à 17€. Ces frais étaient pour jeter l’ancre à l’extérieur du port et comprenaient l’accès au dinghy dock, l’utilisation des douches et le dépôt des ordures. Deux jours nous suffirent donc pour en faire le tour. Nous pouvons maintenant rayer St-Bart de notre liste d’îles à visiter. Been there, done that.
Certaines personnes se sont inquiétées de notre sécurité suite au tremblement de terre en Haïti. Nous en avons pris connaissance que le lendemain matin du désastre. Toutefois, le soir même à Gustavia il y a eu pendant deux heures une alerte au tsunami (dont nous n’avons pas eu connaissance car nous étions dans une baie isolée), alerte qui a été levée durant la soirée mais qui a crée la panique dans la communauté. J’aimerai bien savoir si nos amis qui étaient à Cuba et aux Bahamas au même moment ont ressentis les secousses, car c’est ce que les nouvelles rapportaient.
Nous sommes donc retourner au mouillage de l’anse des Colombiers quelques jours en attendant la bonne fenêtre pour aller sur Saba. Ses quelques jours nous ont permis de rayer de notre liste une multitude de projets sur le bateau. (lire : entretien, réparation et nettoyage)
Bonjour les amis.
RépondreSupprimerC'est de San Diego que nus prenons connaissance du cours d'histoire intéressante de Christophe Colomb. L'histoire racontée ainsi est beaucoup agréable et sympathique que nos traditionnels cours de l'époque. S'il y a eu le tremblement de terre en Haiti, ici en la "Rainy California", ce fut le déluge. Plus de 5" de pluie continue en 3 jours +vents + orages+ arbres brisés + glissades de certaines maisons cossues vers la mer. Pour un état qui attendait la pluie, ils y ont goutté d»»»'aplomb.
Dans un courriel suivant, nous vous tiendrons au courant des anecdotes de notre séjour.
A bientôt.
Francine et Claude
PS: Alerte rouge aux USA. Ben Laden rides again.