samedi 18 décembre 2010

De retour à l’Ile aux Fleurs – le 14 décembre

La traversée entre Rodney Bay, Ste Lucie et la Martinique fut un vrai délice. De plus, elle s’est terminée sur une note euphorique. Un banc de dauphins nous attendait à l’arrivée au Marin. Voir ces cétacés nous sourire tout en pirouettant autour de Méridien, fut tout un cadeau. On ne se lasse vraiment pas de les voir se frôler le long des coques; Ils repartent et laissent la joie de vivre sur leur passage.
La Martinique sera donc notre port d’attache pour les prochains mois, malgré les quelques escapades prévues vers les îles voisines. Vous vous rappellerez que nous y sommes passés assez rapidement l’an dernier (le temps d’endommager l’annexe). La Madame s’était bien promit d’y passer plus de temps cette année.
Question de vous situer : Lorsque Christophe Colomb découvre l’île en 1502 les Arawaks et Carïbes y vivent déjà et surnomment l’île Madinina = Ile aux Fleurs. En 1635, Pierre Belain d’Esnanbuc (jamais entendu parler) arrive au Carbet et la colonisation débute. St Pierre devient la capitale surnommée ‘‘le petit Paris’. Suite à l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, St Pierre et ses 30 000 habitants sont ensevelis et Fort-de-France (FF) deviendra la capitale. L’or sucré que représente à l’époque la canne à sucre, est convoitée par les Anglais qui occupent l’île entre 1794 et 1815. Suite à la reprise de l’île par les Français, le marché de la canne à sucre tombe. L’’aristocratie perd son influence politique et le député Victor Schoelcher abolit l’esclavage en 1848. La bibliothèque dans FF porte d’ailleurs son nom. Voici en résumé 400 ans d‘histoire…Martiniquaise…..
Côté géographique, l’île compte 415 000 habitants. Elle est divisée entre le nord et le sud. Le nord est dominé par la Montagne Pelée (altitude de 1397m) et regorge d’une végétation luxuriante. Au sud le paysage est beaucoup plus aride, on y retrouve de plus petites collines et les belles plages. L’île fait 80km de long et 39km dans sa plus grande largeur.
Deux saisons se distinguent : L’hivernage de juin à novembre, la saison des pluies. Le carême de décembre à mai, la saison sèche. Nous y sommes. Alors durant cette période les alizés du N et du N-E fournissent une bonne ventilation et ce qui permet d’éviter les chaleurs excessives que nous avons connu à la Grenade. Les nuits sont effectivement plus fraîches, il nous faut dorénavant une petite couverture la nuit.
Ici depuis trois jours et voilà que le hors bord de l’annexe est tombé en panne au beau milieu de l’immense ancrage du Marin. Méridien et Méridienne à la dérive dans leur char comme j’aime bien appeler l’annexe. Des Français et par la suite des Allemands ont eu la gentillesse de nous remorquer jusqu’à Méridien. Le capitaine a revêtu un de ses nombreux chapeaux, soit celui du mécanicien. Trois heures plus tard avec à son actif un carburateur démonter et remonter, le hors bord fonctionnait mieux que jamais…jusqu’à la prochaine panne, c’est inévitable..
Nous serons bien entourés cette année pour la saison des Fêtes. Josée et Alain passeront Noël avec nous et vers le 30 nous rencontrons Maryse et Guillaume à Ste Lucie. Méridien sera occupé et surement un peu moins présent, mais venez faire votre tour de temps à autre, si on a la chance on laisse un petit mot.

2 commentaires:

  1. Quelle belle aventure! Ici on pousse la neige. Bien content pour vous. Hier soir nous sommes allé voir Bruno Pelletier à Gatineau et j'ai pensé à vous deux. Il a chanté la MANICOU-A-GANT.
    Soyez prudents.
    Denis

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  2. En vous suivant sur votre blogue, je constate que nous avons la même vie...ce n'est qu'une question de vocabulaire.
    .De retour à l'île aux fleurs ...
    ici...La neige, le sel, et la slush on recouvert nos routes
    . ...note euphorique. Banc de dauphins...
    ici...quelle joie de me retrouver dans le ''trafic'', pendant des heures, au sein de tous ces prolétaires (majoritairement fonctionnaires), qui d'un petit sourire au coin des lèvres, me saluent de leur majeur, alors que je tente, péniblement, de me faufiler dans leur voie tout aussi glacée que la mienne.
    Le bonheur total...

    Voilà...vous se sont les dauphins ...nous se sont les ''chars'' ''dans le trafic''. Simple vocabulaire...

    Prudence ...bonne fin 2010

    Serge

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