Le 24 nous avons assisté à une conférence donnée par un agent de la garde côtière américaine sur la piraterie envers les plaisanciers. Bien que nous en sommes très conscients c’est évident que les équipages n’ont aucune idées comment réagir devant ce genre d’agression. Dans la zone à risque, soit autour du Venezuela, il y a environ 10 à 20% des bateaux qui se font attaqués. Il s'agit surtout d'abordages à la pointe du fusil.
Dans les Antilles, c’est presque minime mais il faut tout de même être vigilant. Il s’agit plutôt de vols lorsque les gens sont absents ou durant la nuit quand les gens dorment. Parmi l’auditoire, des équipages ont raconté leur mésaventure dans les îles. Le cash, les instruments électroniques et les dinghys sont très convoités (pas de danger pour le nôtre il faut constamment le gonfler).
Suite à cette présentation j’en conclu que dans la zone à risque il faut être entrainé au combat pour se défendre contre les pirates. Ce qui n’est généralement pas dans la nature des voileux que nous sommes. Il a tout de même donné des petits trucs afin d’être un peu plus aguerrit et vigilant. Ne vous inquiétez pas nous ne sommes pas dans une zone à risque et soyez vigilants vous aussi.
Sur une note plus festive, hier, nous avons célébré la Thanksgiving États-Uniennes. Clarkes Court Bay Marina organisait un lunch. La marina s’occupait de cuire la dinde et les équipages apportaient les victuailles. Victuailles, ils y en avaient, dinde, farce, sauce, pommes de terre, légumes, canneberges, salades, tarte à la citrouille et j’en passe. Suite à ce lunch gargantuesque, inutile de vous dire que nous avons fait fît du souper. Malheureusement je n’avais pas ma caméra et ce lunch ne pourra rester gravé dans les annales de Méridien.
Nous ne bougerons pas d’ici lundi, question de terminer notre histoire de bois. Sauf que dame météo ne coopère vraiment pas depuis deux jours et les orages ne cessent de se succéder. Vous allez me dire de quoi se plaint-elle encore - elle est au chaud? Je sais, du verglas à Montréal, de la neige à Québec et j’imagine que l’hiver doit se pointer à Ottawa aussi. Mais pendant ces pluies diluviennes, nos travaux stagnent. Si nous pouvons finir par finir, nous prévoyions passer quelques jours à la marina de Fort Louis à St Georges, afin de terminer les deux marches du bas, faire quelques provisions et enfin quitter pour la Martinique. Ne vous en faites pas Josée et Alain nous devrions être là à temps.
OUF! Que d'aventures! Celle du hors-bord est assez impressionnante! Pas d'inquiétudes pour la destination...Poséidon sera sûrement favorable! Ici, nos skis de fonds et alpins sont fin prêts (ainsi que le bain tourbillon).Camp Fortune s'est ouvert au public aujourd'hui même. Recommencé à peindre. La dernière toile représente un voilier en mer. L'inconscient fait son travail je suppose. Bons vents (après les rénos bien sûr) !
RépondreSupprimerJosée et Alain
Bon ! ''Dame nature ne coopère pas'' ????
RépondreSupprimerTu nous vois, nous, en train de gratter et poncer le ''deck'' avec notre ''Suit'' de motoneige et nos grosses mitaines ?
Essais de tenir un papier de verre avec des grosses mitaines ...essais d'aller dans le petit coin pour bien poncer avec des grosses mitaines...tu vas voir.
Effectivement Fortune est ouvert et dans les Laurendites c'est déjà la folle-rie furieuse...Ugo a passé la journée sur les pentes hier (samedi).
*Pour les ''pirates'' soyez prudent. Nous pourrions vous envoyez des agents de ''Opération marteau'', mais, ils sont TRÈS,TRÈS,TRÈS occupés ces jours-ci, dans plusieurs municipalités du Québec.
Serge