lundi 22 septembre 2014

Ça débute mal aux Éoliennes

Une traversée au ronron du moteur, deux jours et deux nuits, 250mn.  Une traversée durant laquelle Éole a pris une petite vacance.  Il travaille tellement fort en Corse..

Les îles Éoliennes dans la mer Tyrrhénienne.  Connotation grecque, ne trouvez-vous pas?  Mais non, nous sommes à environ 35mn au nord de la Sicile.  La Grèce sera pour l'an prochain.

L'archipel des Éoliennes est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.  Les sept îles habitées, comptent environ 16 000 habitants, dont 
11 000 habitent Lipari.



Premier point de chute, Fidiculi où nous arrivons à 7:00am.  Fatigués, nous optons pour la facilité, un corps-mort plutôt que de jeter l’ancre et allons faire une petite sieste avant d’aller se ballader sur l’île.  À 9:00am, toc-toc-toc sur la coque, "porto, porto" qu’on nous cri.  Nours sortons des bras de Morphé en se faisant accueillir par : "You have to pay 60 euros for the night".  On explique que nous sommes arrivés il y a deux heures, en provenance de la Sardaigne.  
Le préposé ne veut rien savoir et maintient son 60 euros.  Pourtant dans le guide Imray de navigation le tarif pour les corps-morts à cet endroit est d’environ 25 euros.  On lui montre même le guide avec la tarification, mais en vain.  On lui dit qu’on va quitter car on trouve déraisonnable un tel tarif, alors que nous sommes en fin de saison et que de plus, nous sommes le seul bateau dans la baie. On s’en est clairé pour 10 euros.  Bienvenue aux Éoliennes. 

On s’est dit qu’ils vivent en région éloignée et qu’ils doivent tout faire pour en tirer profit en ce temps de crise où le taux de chômage dépasse plus de 20% en Sicile.   On ne s’est pas laissé abattre pour autant et au lieu de se balader sur l'île, nous nous baladerons autour de l'île.  Voici donc quelques photos.  

Fidiculi, compte 235 habitants, comme vous pouvez voir le tour est vite fait.

À l'extrémité nord-ouest, un beau petit rocher percé.   Il y a aussi de belles grottes marines, mais les photos sont ratées.
Toujours au nord-ouest de l'île, Scoglio de la Canna, îlot rocheux d'une hauteur de 71 m.
Nous mettons le cap sur Salina (2 600 habitants), seule île à posséder des sources d'eau douce.  L'île est verdoyante et a belle allure avec ses deux volcans symétriques.  On y produit un vin unique aux Éoliennes, le malvasia, un vin doux au goût de miel et on y produit aussi des câpres.  Moi qui pensait qu'elles poussaient dans les pots……

Nous longeons le tour de l'île et mouillons devant Rinella, au seuil des deux volcans éteints.  Une bonne nuit de sommeil nous attend après nos deux nuits en mer.  

Le lendemain, nous partons sur Santa Maria de Salina, principal port de l’île.  On fait toutefois un petit détour sur Lingua - granité oblige.  Lingua est sur la pointe sud-est de l’île, où il n’y a pas si longtemps on y exploitait encore un salin, malheureusement aujourd’hui disparu.  Nous passons le reste de l'après- midi à Santa Maria 3 km plus loin.  Le mouillage étant un peu rouleur à cause d'une brise de l'est, on met le cap sur Lipari et mouillons à Valle Muria pour y passer la nuit.  Prochaine destination Vulcano.  À suivre.



Malfa, un des quatres villages de l'île, où on cultive le malvasia, la spécialité vinicole de l'île.


Confessionnal rococo dans l'église à Rinella
Chez Da Alfredo à Lingua, réputé pour les meilleurs granités de la Sicile.  Simplement divin!   Pistaches et café
Via Risorgimento, à Santa Maria Salina, rue piétonne bordée de cafés et boutiques.  C'est l'heure de la sieste, tout est fermé.


Fleur de câpriers à Salina.
Il Postino, un classique qui fût tourner sur Salina.  Il faudra le visionner à nouveau l'hiver prochain.
Les deux volcans éteints de Salina
En route vers Vulcano, nous mouillons pour la nuit sur la côte ouest de Lipari.
Belles grottes marines que nous visitons avec l'annexe.



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