Une superbe traversée sur Antigua¸ près bon plein, un vent de 15-20 nœuds, magnifique! Le summum de la traversée, une deuxième daurade. Ok, pas aussi impressionnante que la première mais amplement pour nourrir une grosse famille. Claude et Francine, vous aurez la chance de vous délectez. On se trouve pas mal bon, (trois poissons en trois ans, tous la même année) il faut dire que la capitaine s’est patenté tout un leurre – c’est peut être le secret….
En route un super voilier nous devance¸ c’est rare que Méridien mange la poussière mais on comprend pourquoi….il doit faire dans les cents pieds et plus.
Nous ancrons dans English Harbour. Lors de notre passage en 2010, nous avions mouillé dans Falmouth Harbour, plus grand mais moins charmant qu’English Harbour qui est tout juste à coté. Depuis, l’amirale rêve d’y ancrer Méridien. Voyez comme c’est charmant…
…mais on déchante vite car c’est la guerre à l’ancrage et nous sommes tassés comme des sardines. Malgré le calme plat le sommeil se fait léger – les bateaux ne cessent de tourner sur eux-mêmes et se frôlent constamment.
Nous profitons tout de même de ce site historique et admirons les méga yachts (moteurs et voiliers). D’ailleurs, je vous réfère au site du Leander - qui est passé à quelques encablures de Méridien - magnifique yacht, disponible à la location : http://www.myleander.co.uk/
Nous en profitons également pour souligner la St-Valentin, super lunch au Catherine’s Café, ou l’on a côtoyé les richissimes Brits pendant quelques heures…. cet endroit n'a rien à envier à la bouffe des îles Francaises.
Je vous reviens à la mi-mars, nos amis arrivent ce dimanche pour les deux prochaines semaines.
samedi 18 février 2012
mercredi 15 février 2012
Le triangle de la Guadeloupe – le 14 février 2012
En navigation sur Marie Galante, on entend le reellllreellll de la ligne à pêche qui se défile. Le capitaine livre une belle bataille et monte à bord une magnifique prise.
Une daurade coryphène de 39 pouces. Selon une formule mathématique que ma nièce, future pêcheuse, m’a donnée, on peut évaluer le poids d’un poisson. Notre daurade pèserait environ 12.5 livres – pourtant elle nous semble plus grosse que cela… Et pour répondre à une question qui vous brûle les lèvres, non nous n’avons pas heurté d’arbre cette fois-ci.
Nous passons du bon temps sur Marie Galante en compagnie de Gobe Sous et Océane II. Marie Galante se prête bien aux randonnées, aux marches sur la plage, et sorties de vélos.
Nous naviguons sur Pointe à Pitre où nos routes se séparent. Les bateaux-copains font route vers le nord des îles, alors que nous y jetons l’ancre dans l’attente de nos amies qui arrivent du grand nord, le vrai celui là.
Une dizaine de jours durant lesquelles elles découvriront la dure réalité que sont parfois les traversées entre les îles et les nuits dans des mouillages rouleurs, mais je vous épargne tous ces détails. C’est le triangle classique, PàP, les Saintes, Marie Galante et retour sur PàP. Les derniers jours, nous explorons Basse Terre, la partie montagneuse de l’île.
Nos amies parties, il faut bien combler le vide, nous allons passer une journée à la Désirade. Nous nous y rendons en traversier. L’endroit est peu protégé et nous ne voulons pas nous farcir, le vent dans le nez, les 28 kilomètres qui la sépare de la Guadeloupe. La Désirade donne l’effet d’une barque renversée, son sommet le plus haut est de 278m. - elle fait 11km de long par 2km de large. Les 1700 habitants vivent de petites cultures, de pêche et de tourisme. Une belle route et une piste relient les deux extrémités de l’île.
L’histoire raconte que Colomb la baptisa Désirada car lorsqu’il s’y arrêta à court d’eau, il était bien content d’en trouver. Toutefois l’île ne connue jamais une grande destinée – et fut une terre d’exil pour les lépreux jusqu’en 1954. Sa caractéristique : elle possède le socle volcanique le plus ancien de l’arc Antillais – 135 millions d’années.
De la Désirade nous regardons à l’horizon les Iles de Petite-Terre où nous voudrions bien nous rendre. Un autre endroit difficile d’accès. (Voir blogue sur la Guadeloupe en 2010). Ah bien! Il faut bien se garder de nouvelles découvertes pour l’an prochain.
Voir aussi l'album photos.
mardi 24 janvier 2012
Enfin! La Dominique - le 24 janvier 2012
Une très belle traversée sur la Dominique. Aussitôt mouillé à Roseau, nous allons faire les formalités et sillonnons au retour les rues de la capitale. J’ai peine à y croire le rendez vous manqué de 2010 se réalise enfin. Je vous réfère au blogue de mars 2010 – intitulé : Les Saintes – Dominica et à l’album photos du 8 mars – Dominica pour des photos de Portsmouth et du parc national de Cabrits. Nous avions trouvé à cette époque l’accès à l’île un peu difficile à cause de l’insistance des boat boys qui ne cessaient d’harceler tout bateau entrant dans la baie (afin de leur offrir leurs services) et nous avions quitté un peu précipitamment à cause de Miss Météo.
Le lendemain, nous quittons au petit matin vers Valley of Desolation et Boiling Lake dans le parc national de Morne Trois Pitons. Un taxi nous y conduit et nous ferons la randonnée sans guide puisque Jean et Jacinthe ont fait la randonnée l’hiver dernier. Aller-retour (6 heures de marche) est d’environ 12 milles. Le départ se fait de Laudat, à 25 minutes de Roseau.
Titou Gorge, débute le sentier qui monte dans la jungle et qui nous mène sur les crêtes venteuses. Le coup d’œil sur les environs est magnifique. L’odeur du souffre se fait sentir et le sol commence à être rougis par les gaz. Débute ensuite la descente vers la Vallée de la Désolation où la végétation disparaît complètement laissant place à un paysage austère mais de grande beauté. C’est grandiose.
Dans la Vallée, on observe les fumerolles, les sources chaudes, les mares bouillonnantes, les marmites de boue grise et les dépôts de souffre. La palette des couleurs du paysage varient du jaune, ocre, rouge, vert, bleu et gris. Des ruisseaux chauds à l’eau grise-bleue s’écoulent et se transforment en rivières et cascades dans le Morne Trois-Pitons.
La piste se poursuit le long d’une rivière – on descend et on remonte pour finalement atteindre le lac Bouillante. Un immense et profond cratère à l’eau grise nous souhaite la bienvenue à coup de bouillons de vapeur d’où émanent des fumées odorantes de souffre qui viennent nous réchauffer. On casse la croûte tout en admirant ce paysage irréel.
Au retour, une saucette dans un bain d’eau chaude, c’est la totale. Tous, bien relaxe, nous reprenons la descente qui se terminera par un bain d’eau froide dans Titou Gorge. Quelle belle beauté de la nature! Vous verrez sur les photos l’entrée de la gorge. Trop sombre, les photos à l’intérieur furent ratées. On nage environ 400 pieds avant d’atteindre le fond de la gorge où tombe une belle et bouillonnante petite chute. Nous revenons au bateau le corps un peu fatigué, mais la tête remplie de beaux paysages. Quelle belle journée nous avons passé!
Ah oui! J’oubliais. Nous débutions à peine notre randonnée, qu’une semelle de mes bottes se décolle….alors la tête me fait un tour et je me dis je m’arrête ou je continue? Ca fait quand même trois ans que j’attends cette randonnée. Alors je continue et elle décolle de plus en plus. On attache le tour de la botte avec un lacet mais à un moment elle décolle totalement. Sauver par André qui avait apporté ses sandales Teva. J’enfile ma botte dans la sandale et le tout tient à merveille avec le velcro. Évidement un peu plus tard l’autre a également décollé alors j’ai enfilé la deuxième sandale. Un peu grand mais pas de soucis ca marche. La morale de cette histoire : ne pas laisser de bottes de randonnée dans le bateau durant la saison des ouragans, elles déshydratent.
Une petite journée de repos au jardin botanique et le lendemain nous partons en autobus vers la Soufrière et Scotts’ Head, villages situés à l’extrémité sud de l’île. Une ballade bien agréable aux sources chaudes, dans la vallée de la Soufrière nous relaxe le petit mollet endolori par la randonnée au Boiling Lake. Et nous voilà à nouveau au pas de marche vers le village la Soufrière, où nous lunchons dans un lolo et voilà que je découvre les bakes – un beignet de farine frit, fourré au thon, morue ou fromage. Les nôtres sont nature. On l’appel le pain des pauvres. Délicieux!
La randonnée se poursuit vers Scotts’ Head. Scotts’Head et Soufrière sont de petits villages où le temps semble s’être arrêté. La pointe de Scotts’Head offre un magnifique point de vue sur les environs et la baie de Soufrière, déclarée parc marin.
Quelques heures de navigation et nous jetons l’ancre à Prince Rupert Bay, Portsmouth. C’est l’endroit ou nous étions arrêtés en 2010 dont je parle dans le blogue de mars 2010 mentionné plus haut. Belles, petites randonnées dans le Parc National Cabrits et un tour de l’île. Tour le l’île est un grand mot, il est impossible d’y faire le tour en une journée mais nous avons fait un beau circuit qui nous permet d’apprivoiser de plus en plus la Dominique.
La route sinueuse et en lacet traverse les ravines entre les montagnes. La mer à l’ouest et la montagne à l’est. Nous traversons le territoire Caribes qui comptent six villages et environ 2000 caribes aussi connu sous le nom de Kalinago. C’est l’équivalent de nos réserves autochtones. Le gouvernement a parqué ses autochtones sur un terrain de 3700 acres. C’est très rural, on y cultive la banane, beaucoup de petites cases et tout au long du territoire il y a de petites échoppes d’artisanat et de vannerie. Les paniers sont superbes et je n’ai pu résister.
Nous entrons à l’intérieur des terres et la végétation est de plus en plus dense. Un arrêt à Emerald Pool. Quel chance les touristes sont peu nombreux - André, Jean et Diane font la saucette – les trois autres s’abstiennent - c’est trop froid!!
La journée se termine au Syndicate Parrot Reserve, au sommet du Morne Diablotin National Park, où on peu observer des perroquets dans la nature. Le perroquet Sisserou est l’emblême de la Dominique et figure au centre du drapeau national. Pour s’y rendre nous devons traverser une terre de la couronne regorgeant d’arbres fruitiers, où l’odeur des oranges et des pamplemousses nous titille l’odorat. Vous comprendrez que nous n’avons pu y résister. Pour en revenir aux perroquets, nous en voyons quelques uns survoler la jungle mais nous entendons surtout leurs cris. Malheureusement, la brunante nous rattrape et nous devons quitter un autre magnifique site où il faudra revenir. Une autre journée bien remplie qui nécessitera une journée de repos avant de quitter vers Marie Galante.
Maintenant que nous sommes en terrain connu, il nous sera impossible de passer devant la Dominique sans nous arrêter – question de venir y faire de nouvelles découvertes.
Allez voir les albums photos et vidéos..
samedi 14 janvier 2012
Retour sur la Martinique – le 10 janvier 2012
La période des Fêtes terminée, c’est un retour sur la Martinique. Suite à notre mésaventure nous avons l’impression que notre saison de navigation débute. Bien qu’un peu rock & roll ce fut une belle traversée. Navigation au près, vagues de sept à dix pieds, vent de 25 nœuds. Nous avons un passager à bord qui sous les effets d’une Gravol prend un petit moment de répit. Vous aurez peut être reconnu Daniel, le neveu d'Océane qui voulait tenter l'expérience de naviguer en catamaran.
Ah! La Martinique. De belles randonnées avec Océane II et Gobe Sous aux environs de Ste Anne - Cap Chevalier, les Salines – enfin nous avons l’impression d’être en vacances. Nous croisons d’autres bateaux copains, 1ère Escapade et Yuki. Des courses au Marin et nous montons au spi sur Grande Anse d’Arlet. Une journée de bricolage à bord et mettons le cap sur Fort de France. Une journée dans la capitale à faire du shopping. Nous y retrouvons Océane II et Gobe Sous et quittons vers St Pierre.
La plage des Salines
Avec Gobe Sous, Océane et ses invités, nous retournons sur Ste Anne
Sous spi en route vers l'Anse d'Arlet au large du rocher Diamant
St Pierre, vous vous souvenez la ville qui fut ensevelie sous les cendres de la montagne Pelée en 1902. La montagne est toujours aussi majestueuse mais son sommet reste sous les nuages. Nous sautons dans un mini-bus vers Fonds- St- Denis faire la randonnée du canal de Beauregard - aussi connu sous le nom du canal des esclaves fut un de nos coups de cœur de l’an dernier.
Le paysage est toujours aussi idyllique – c’est à couper le souffle. Même une deuxième fois on ne s’y habitue pas. C’est le nec plus ultra de la nature. Pas de touriste, pas d’étal à souvenirs, pas de guide, niet, la paix, quelques autres randonneurs qui comme nous profitent de la simplicité volontaire de la nature. Le bonheur total.
L'hiver dernier j'ai mis un album photos, cette année voici deux vidéos. Nous sommes en compagnie de Gobe Sous (Diane et Guy) et Océane II (Jean et Jacinthe), les hôtes de la fête de Noël.
L'hiver dernier j'ai mis un album photos, cette année voici deux vidéos. Nous sommes en compagnie de Gobe Sous (Diane et Guy) et Océane II (Jean et Jacinthe), les hôtes de la fête de Noël.
lundi 2 janvier 2012
Bye Bye 2011 - Bienvenue 2012, le 2 janvier 2012
Enfin Méridien est de retour dans son élément, les deux coques bien ancrées dans la baie de Rodney Bay. Il ne veut plus penser à sa mésaventure de fin d'année. Ses voeux de 2012 vont à son équipage préféré à qui il souhaite la randonnée si longtemps attendue au lac Bouillante en Dominique, une visite aux îles de la Petite Terre en Guadeloupe et un saut à Montserrat. Il souhaite également passer du bon temps avec des amies et retourner à son port d'attache sans pépins d'ici la fin avril.
L'accueil de la nouvelle année a commencé en très bonne compagnie et le premier de l'An fut une belle journée de vacances - enfin!
L'accueil de la nouvelle année a commencé en très bonne compagnie et le premier de l'An fut une belle journée de vacances - enfin!
C'est le décompte - Bye Bye 2011 |
On s'émerveille devant les feux Après la fête c'est le retour à la maison en dinghy pas en auto |
Pour le premier de l'An - une promenade sur Pigeon Island Daniel le neveu d'Océane - photo prise sur le faîte du promontoire de la photo précédante On se désaltère chez Jambe de Bois |
samedi 31 décembre 2011
Un Noël en cale sèche - Ste Lucie - le 30 décembre 2011
Après un super petit séjour à la Martinique nous arrivons à Ste Lucie. Au mouillage, le capitaine se rend compte que l’étrave de la coque bâbord est endommagée. Une heure plus tard Méridien se retrouve sur le dur au chantier IGY de Rodney Bay. Une petite réparation d’environ 24 heures.
L’amirale se dit que l’arbre, Capitaine Crochet que nous avons frappé sur la route de la Martinique doit en être la cause mais le capitaine argumente que c’est impossible depuis tout ce temps, il aurait vu la blessure de Méridien. L’amirale, lui rappelle que lors de notre traversée en 2009, nous avons mis une semaine, sinon plus, à réaliser que la porte du canot de survit avait implosé. L’intuition de l’amirale était bonne – nous avons retrouvé quelques brins d’écorce sur l’étrave.
La réparation s’amorce rapidement et pendant ce temps le capitaine vérifie les hélices afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’autres séquelles. Il se rend compte qu’une des hélices ne tourne pas à la renverse et que les pales accrochent. Capitaine Crochet a donné un dernier grand coup sur l’hélice avant de se sauver dans les vagues.
Catastrophe!!!! 22 décembre, il faut commander l’hélice aux États-Unis, je vous épargne les détails qui viennent avec la crise et de plus, du 24 au 27 c’est congé. Fedex a beau être express - congé oblige. Le cadeau de Noël arrivera le 28, alors il faut s’y faire nous passerons Noël en cale sèche. De la bouette lorsqu’il pleut, du sable lorsque c’est sec, le cockpit de Méridien se transforme en carré de sable boueux selon les caprices de Miss Météo. Sans oublier les moustiques qui sont en grandes formes et les toilettes qui sentent la bécosse à plein nez car il n’y a pas de col de cygne (ptrap). Joyeux Noël tout le monde!
Heureusement, il y a les bateaux copains qui nous supportent moralement. Nous passerons malgré tout une super belle veille de Noël au condo d’Océane II. Pour ceux qui nous suivent depuis 2009, c’est grâce à Jean, le capitaine d’Océane II que nous avons fait la Caribbean 1500. Une très belle soirée, qui nous a rappelé le Noël de chez-nous.
Question d’ethnographier, le matin de Noël, nous nous rendons à la messe à Gros Islet. Cette petite communauté est une enclave autochtone située à Rodney Bay qui est le pôle touristique au nord de l’île. La communauté de Gros Islet est en quelque sorte isolée du reste de l’île par la communauté blanche saisonnière (complexes hôteliers, villas, condos, méga yachts, centre d’achat etc. Gros Islet est renommé pour son Jump Up du vendredi soir et peu à l’occasion avoir mauvaise réputation. Quelle belle découverte! Une messe de deux heures, un peu long en effet mais cela nous a permis d’ethnographier. Nous en sommes sortis rafraîchit. De très belles décorations de Noël, des chants un peu gospel et un très bel accueil aux touristes y sont surement pour quelque chose. On en est sorti de très bonne humeur et la journée de Noël fut délicieuse.
Le 28 décembre est finalement arrivé apportant avec lui notre hélice. Le 29 Méridien flotte à nouveau. Direction marina – question de laver le pont et le cockpit. Oh malheur! – on ne peut remettre le congélateur en marche. Étant donné que le congélateur fonctionne à l’eau salée, lors de la sortie de l’eau nous avons apporté les aliments congelés au condo chez Océane II. Une troisième mini-crise qui se termine par l’ajout de fréon – et tout revient à la normale dans les 24 heures.
Nos doigts sont croisés, en espérant que les pépins soient terminés pour la saison, sinon pour cette année……
Bonne Année à tous – Joie, santé et prospérité.
Voir de nouvelles photos dans l’album photos.
jeudi 22 décembre 2011
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